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Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)

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i4. FRAIS DU TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE

ceux de Swansea , par cette raison qu'il s'écoule un mois environ entre l'achat des minerais dans les comtés de Cornwall et de Devon- et leur réception dans une fonderie de Swansea, tandis que les minerais achetés à Swansea peuvent être con-

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ces calculs. Je pense en résumé que les frais de tout genre, applicables aux sept catégories de minerais distinguées dans le cours de cette description , et achetés soit à Swansea, soit dans les

sidérés comme rendus aux fourneaux. Or, du

comtés de Cornwall et de Devon, peuvent être approximativement estimés comme l'indique le

compte de recettes et de dépenses rapporté ci-dessus, il résulte que le fonds de roulement, évalué à

tableau suivant. Ce tableau présente également le prix d'achat d'une tonne de ces divers minerais,

5.o4o.000 shill., se renouvelle environ tous les cinq mois : l'intervalle qui s'écoule entre l'achat du cuivre sous forme de minerai et la vente du cuivre marchand est donc à peu près de quatre mois et demi pour les cuivres du Cornwall, et de

impossibiiitécré-

POUR I TONNE DE MINERAIS.

et le rapport qui existe pour chaque tonne de cuivre extraite de ces minerais entre le prix d'achat

et le prix de vente. On y trouve réunies toutes les données qui seraient nécessaires à la rédaction d'un tarif systématique de l'achat des minerais. Je

cinq mois et demi pour ceux de Swansea. La pgrtion du fonds de roulement et des bénéfices correspondant au capital absorbé par l'achat des mi-

prouverai plus loin (p. 566) qu'un tel tarif présenterait aux vendeurs de minerais plus de garanties que le système qui a été en vigueur jus-

nerais doit donc être répartie entre les minerais des deux origines, proportionnellement à cette durée.

qu'à ce jour; les considérations présentées au 15 prouveront aussi que l'adoption d'un tarif d'achat, en donnant confiance aux mineurs étrangers provoquerait de plus larges importations de minerais et exercerait en définitive une heureuse influence sur le développement des fonderies galloises.

J'ai dû me borner, dans les évaluations précé-

tablir une répar- dentes, à de simples approximations. En approtition rigoureuse.

fondissant ce genre de recherches, on reconnaît

en effet bientôt, ainsi que je l'ai déjà indiqué

(5 1, p. 34) , que la détermination rigoureuse des frais de traitement occasionnés par des minerais de diverses teneurs et de diverses origines, constitue par son extrême complication tin problème insoluble. Une détermination plus exacte serait d'ailleurs ici une recherche de pure curiosité et sans utilité pratique; je crois être fondé à penser, en effet, que l'exactitude de ces approximations est au moins du même ordre que celle des données numériques fournies par la comptabilité des fonderies, et qui servent de point de départ à