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s 15. ÉTAT PRÉSENT ET AVENIR

DU COMMERCE DU CUIVRE.

minérale , et qui même ont amené l'abandon d'exploitations autrefois prospères ; mais on dé-. montrerait aisément, en se fondant sur un exposé de ce genre, que le régime protecteur n'aurait pas ici la même efficacité que dans d'autres branches d'activité, et qu'il n'en résulterait guère pour l'industrie nationale que des inconvénients.

périeur. Les détails précis qui m'ont été communiqués récemment par M. Peabody, l'un des ingénieurs chargés par le gouvernement des États-

Unis d'explorer cette région , démontrent que d'ici à un petit nombre d'années les cuivres de cette origine arriveront en quantité considérable sur tous les marchés de l'Europe. Déjà, en 1845, un millier de concessions ou de délimitations pour recherches, avaient été ouvertes dans la portion du littoral où les forêts vierges qui couvrent la

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La conservation du tarif aujourd'hui en vigueur vont e"trer ne peut nullement compromettre lé développela production etle commerce du ment des exploitations indigènes et des fonderies Ère nouvelle

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cuivre.

totalité du pays sont le plus facilement accessibles. le cuivre natif, malléable, abonde Cet espace,

que je propose d'établir ; elle me parait en outre d'une haute importance dans l'ère nouvelle qui paraît s'ouvrir pour le commerce du cuivre. L'Europe et au premier rang le Cornwall étaient, il

y a vingt ans, la source principale, à

partout à a surface du sol., a une longueur de .3oo kilomètres avec une largeur moyenne de 2o kilomètres; ce n'est cependant que la moindre portion de cet immense district métallifère. M. Peabàdy estime que dès à présent, les cuivres

près

unique, de la production du cuivre. L'Amérique, qui ne prenait alors à cette production qu'une part insignifiante, s'est déjà placée à la tête des autres régions du globe. Les principaux districts de mines, tous concentrés jusqu'à ce jour -dans l'Amérique méridionale, renferment d'immenses quantités de minerais : la production du cuivre est évidemment appelée à y prendre un plus grand essor. Mais cette richesse n'est rien à ce qu'il paraît en comparaison des Vastes dépôts de minerai

peuvent être transportés des mines aux ports amé-

ricains au prix de 70 francs la tonne, et que les frais de transport subiront prochainement une réduction considérable lorsqu'on aura établi

f).

l'aide d'un canal long de quelques kilomètres seulement, une navigation plus régulière entre le lac Supérieur et le lac Michigan. Dans des conditions aussi favorables , aussi extraordinaires , l'exploita-

cuivreux inexploitésjuSqu'à ce jour dans-les Haut0-

Andes du Pérou et de la Bolivie, et au centre de l'Amérique du Nord dans le bassin du lac Supérieur. L'état actuel de la civilisation dans les premières régions pourra longtemps encore retarder la mise en valeur des dépôts cuivreux de HautesAndes ; mais le peuple entreprenant qui a déjà accompli de si grandes choses ne tardera pas à conquérir pourla civilisation les cuivres du lac Su-

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tion des mines du lac Supérieur doit inévitablement amener une baisse notable dans le prix marchand du cuivre et donner à toutes les industries qui élaborent ce métal une impulsion comparable à celle qui s'est manifestée depuis un quart de siècle dans la consommation du fer. Si, en présence de cette nouvelle concurrence , le gouver-

nement anglais persiste à assurer autant qu'il dépend de lui, par des tarifs suffisamment élevés, la conservation des exploitations du Cornwall, le