Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)
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604 5 t5. PRÉSENT ET AVENIR DU COMMERCE DU CUIVRE.
516. ÉTUDES CHIMIQUES SUR LA MÉTHODE GALLOISE. 605
marché du cuivre de la Grande-Bretagne se trouvera exactement dans les conditions où le marché
APPENDICES.
du fer se trouve placé en France depuis la promulgation des lois de douane de la restauration il restera complètement isolé du commerce exté-
§ 16. Études chimiques sur les matières pre-
mières et sur les produits de la méthode
rieur. La production des cuivres indigènes se trou-
vera rigoureusement limitée par les besoins du marché intérieur : la Grande-Bretagne devra renoncer à l'exportation de ces nombreux produits
Je me suis borné, dans les 55 à 1 2 , à men-- Importance des tionner, autant que l'exigeait la description mé- ïolle.ctions rnéd;a1-
dans lesquels la valeur du cuivre joue Un rôle considérable. ,Ne pouvant, dans aucun cas , offrir un
progi:ès duits de l'analyse chimique des matières pre-P°"r:ie de 'métallurgie.
débouché aux cuivres étrangers, elle se trouvera même placée dans des conditions désavantageuses pour recevoir les cuivres en entrepôt et pour servir d'intermédiaire entre les producteurs américains et les consommateurs d'Europe. Il est évident que la France où le marché du cuivre, même dans les conditions actuelles, a déjà une importance de premier ordre, prendra dans cette hypothèse une
grande prépondérance, et qu'en tous cas, dans l'avenir qui se prépare, sa position sera d'autant meilleure, que les cuivres étrangers auront sur son territoire un pluslibre accès. Quelle que soit la suite donnée au projet d'une fonderie indigène, je ne crois donc pouvoir conclure ce travail plus utilement, qu'en proposant de conserver pour l'admission des cuivres et les minerais de cuivre étrangers le tarif modéré, libéral, qui existe en France depuis deux siècles.
thodique de l'industrie galloise, les résultats dé- éutaTisueehsimetiqueess
mières et des produits. Pour ne point nuire à l'exposé des faits principaux, je n'ai point signalé les méthodes à l'aide desquelles ces résultats ont été obtenus. Il m'a semblé toutefois que les chimistes qui entreprendront par la suite des recherches du même genre, soit sur la même industrie, soit sur les autres branches de la métallurgie du cuivre, pourraient tirer quelque profit de l'expérience que j'ai acquise dans cette spécialité de l'analyse chi-
mique. Cette pensée m'a conduit à réunir dans cet appendice quelques indications sommaires sur les procédés dont j'ai fait usage avec le plus _
.de succès.
Les procédés qui ont pour objet l'analyse des matières premières et des produits de la métallurgie se distinguent, à beaucoup d'égards, de ceux qui sont propres aux autres branches de l'analyse chimique, parce qu'ils ont à satisfaire à des convenances toutes spéciales. La plus impérieuse de ces convenances est de conCilier le degré d'exactitude qui suffit pour chaque genre d'analyse avec
la rapidité d'exécution sans laquelle il serait im-
possible de mener à bonne fin des recherches embrassant un grand nombre de produits. Les recherches chimiques ayant pour objet les
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