Annales des Mines (1848, série 4, volume 13)
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Quarlz.
CONST1T n'ION rinivÉnALoolouE
mieux caractérisée, qui se trouve au centre de la masse, renferme presque constamment une proportion de quartz très-notable, qui est même aussi grande que dans beaucoup de granites; la couleur pâle de ce quartz répandu du milieu des minéraux déjà décrits qui ont des couleurs très-vives, empêche au premier abord de reconnaître qu'il y en a une aussi grande quantité. Il a des l'ormes bizarres qui sont tantôt angulaires et très-déliées, et tantôt, au contraire, arrondies comme celles que prendrait une substance amenée à un état de fluidité imparfait; quelquefois, en outre, elles semblent présenter un section imparfaitement hexagonale. Wn'est pas généralement cristallisé, mais en examinant l'arène provenant de la décomposition de la syénite à andésite rouge de Château-Lambert, j'ai trouvé des cristaux très-nets et à deux sommets dont la forme dominante étaient le dodécaèdre, mais qui présentaient cependant les faces du prisme hexagonal régulier; cette forme est aussi celle du quartz dans le porphyre quartzifère.
Il est hyalin et transparent, et on observe fré-
Sphène.
quemment qu'il a une légère teinte rougeâtre, surtout dans la syénite à andésite blanche ; cette teinte est habituelle au quartz de la protogyne et d'un grand nombre. de roches granitoïdes. Le sphène s'observe dans presque tous les échantillons de syénite des ballons bien caractérisés, et il est presque toujours dans l'intérieur des autres minéraux qui en sont pour ainsi dire imprégnés; il me paraît même se rencontrer généralement dans les roches de syénite.
Le sphène de la syénite des ballons a une cou-
DES ROCHES DES VOSC-ES.
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leur jaune de miel brunâtre ou brun foncé ; il se présente en cristaux tantôt à peine visibles, tantôt microscopiques' et ayant en tous cas au plus I à millimètres de longueur, mais qui sont d'une netteté parfaite ; ces cristaux ont un éclat très-vif et sont transparents. Leur forme, à peu près constante, est une forme octaédrique représentée par la figure 452 de la Minéralogie de M. Dufrénoy ; quelquefois É et a' sont plus développés que dans cette figure, et ils se rejoignent. J'ai observé cette même forme dans un grand nombre d'autres syénites, dans la protogine du Mont-Blanc, etc. Quelquefois encore la forme du sphène est voisine de celle qui a été désignée sous le nom de semeline , et les faces sont développées de manière qu'au premier abord il paraît ressembler au zir-
Forme.
t';
con, dont il a au reste la couleur : toutefois, je
n'ai pas observé de zircon dans la syénite des ballons, quoique sa présence ait déjà été signalée dans plusieurs autres syénites. La syénite exerce une action très-sensible sur l'aiguille aimantée, action qui est due à la présence d'un peu de fer oxydulé , qu'on peut quelquefois distinguer à la loupe, et qui forme des paillettes dans les cristaux d'amphibole avec lesquels il est associé.
Très-souvent, l'amphibole est pénétrée de mica ayant comme elle une couleur vert-noirâtre , mais d'un aspect résinoïde ; sa présence donc peut très-
bien se constater par la calcination, qui lui fait prendre une couleur brun de tombac à reflets bronzés ; il est, du reste, en quantité trop petite
Fer oxydulé.
Mica.