Annales des Mines (1848, série 4, volume 14)
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SERREMENT A CLAPET
ÉTABLI AUX MINES DU. VIA.
compléter l'imperméabilité en rendant le contact plus parfait, on les recouvrit de deux épaisseurs
l'émeri avec le plus grand soin, dont l'un fixe et l'autre mobile. Chacun d'eux portait deux ouvertures égales, destinées à se trouver en regard de
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de drap repliées et assujetties sur les côtés au
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deux trous pareils creusés dans la semelle.
moyen de petits clous. Restaient à remplir les conditions relatives à la facilité du jeu.
Le plateau fixe, fig. 3 à 5, encastré du côté de l'eau clansla semelle où son empreinte exacte avait été évidée, et recouverte pour plus de sûreté (l'une
Pour pouvoir lever ou abaisser à volonté ce poids de 325 kilogrammes, deux crémaillères courbes, fig. et 2, ayant pour centre celui des
feuille de papier gris enduite de moitié à l'huile de lin et au minium était en outre assujetti par quatre boulons à double vis, les unes vissées et goupillées dans quatre trous correspondants taraudés dans les nervures e, fig. 4 et 5, les autres simplement écrouées en dehors sur la semelle. Il portait en outre en son milieu un trou circulaire, continué au travers de la semelle pour le passage d'un arbre cylindrique en fer, destiné à commander le plateau mobile. Des deux extrémités équarries de cet arbre, l'une était encastrée et goupillée dans le plateau mobile creusé pour cela dans une partie seulement de son épaisseur (fig. 6 à 8), l'autre portait une petite manivelle en deçà du serrement
charnières, furent fixées à articulations sur le clapet, et de manière à réduire le moins possible le passage réservé aux rouleurs ; deux pignons mon-
tés sur l'axe d'une manivelle I, et deux boites à galets en fonte B, complétèrent l'appareil.
La manivelle fut prise d'un rayon tel, que
placée dans la position qu'elle occupe sur les figures I et 2, un ouvrier pût passer dessous; les brides dans lesquelles elle devait tourner furent garnies de bronze et fixées contre les flancs de l'ouverture du cadre par deux forts boulons. Quant aux boîtes à galet B, suffisamment indiquées dans les figures, destinées à s'opposer à l'action des pignons qui, en poussant les crémaillères vers le centre, tend à les faire désengrener, elles furent fixées par des boulons dans l'ouverture du cadre, et placées en avant des crémaillères de ma-
(fig. 2), au moyen de laquelle, avec un système de tringles et de leviers combinés, on pouvait régler l'écoulement de l'eau.
On a critiqué avec une Cadre de siireté. certaine raison, à propos des serrements ordinaires , l'usage des cadres auxiliaires : ou ils ne supportent aucun effort, et en ce cas sont inu-
nière à les emprisonner entre leurs pignons et les galets de friction quelles contenaient.
Pour régler l'écoulement Vanne rotative. des eaux, on adapta à la semelle une vanne rotative disposée de manière que son imperméabilité dût s'accroître avec la pression. Cette vanne, vue en détail clans lesfigures 3 à 8,
tiles; ou ils supportent une partie de la pression,
et dans ce cas, n'étant point noyés connue les pièces du serrement proprement dit, ils sont bientôt détériorés par la carie et mettent en danger la solidité du travail. Il est cependant des cas où un cadre auxiliaire
se composait de deux plateaux circulaires en bronze de (3'1,27 de diamètre, tournés et rodés à
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