Annales des Mines (1848, série 4, volume 14)
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CONDUCTIBILITÉ ÉLECTRIQUE DES ROCHES
A DE HAUTES TEMPÉRATURES.
Le quartz, le pyroxène blanc, le pyroxène vert, l'amphibole verte, felvan quartzeux de
diminution de conductibilité des fils et non pas à celle des minéraux. Le pyroxène noir nous a donné une courbe peu différente de celle des feldspaths, sa conductibi-
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Freiberg , ne se sont pas agglomérés dans notre fourneau. Ces roches et minéraux ont leurs conductibilités représentées par une seule courbe trèsvoisine de l'axe des temps. On pourrait les considérer comme non conducteurs. Le gneiss et le granite que nous avons essayés étaient à grains très-fins; ils ne se sont pas agglo-
mérés et n'ont pas changé d'aspect. Leurs conductibilités sont représentées également par une même courbe, un peu moins voisine de l'axe des abscisses, mais qui s'en écarte très-peu. Elles pa-
lité croit plus rapidement dans le principe. La diminution de conductibilité est due sans doute à l'altération du minéral par les gaz oxydants péné-
trant dans le creuset, et à la peroxydation du protoxyde de fer. Après l'expérience, le minéral, non fondu, était d'un brun-rougeâtre. Le. killas du Cornouailles nous a présenté une élévation presque continue, mais très-lente, de la
raissent devenir plus sensibles à mesure que la
conductibilité, et ensuite un décroissement rapide, dû, comme pour le pyroxène, à l'altération
température s'élève.
de la roche à la surface : le peroxyde de fer formé
La courbe que nous a donnée le mica, un peu plus élevée que les préCédentes, s'en rapproche pour sa forme. Ce minéral n'a pas fondu et ne s'est pas aggloméré. Il était brun, transparent, et contenait peu d'oxydes métalliques. Nous avons essayé plusieurs feldspaths , l'or-' those, l'albite, le ryacolithe en morceaux et en poudre ; ces minéraux se sont fondus imparfaitement, et ont donné des niasses très-adhérentes, rayant parfaitement le verre sans s'écailler. Les résultats ont été les mêmes à très-peu près pour les trois espèces, dont les conductibilités sont représentées par une même courbe. Cette courbe indique que les conductibilités croissent proportionnellement à l'élévation de température. Elles paraissent diminuer ensuite, la température restant stationnaire; mais comme
s'opposait au contact des fils de platine avec la roche non altérée. Le killas a été essayé en morceau, traversé par le courant perpendiculaire à là
nous Hv011s toujours trouvé après les expériences
Le schiste micacé, ou plutôt ehloritique , nous a donné deux résultats différents, suivant que Je
les fils de platine altérés, nous sommes portés à croire que l'abaissement de la courbe répond à la
direction de la schistosité. Pour l'elvan du Cornouailles, la conductibilité
croit très-rapidement à mesure que la température s'élève, et à peu près proportionnellement au temps et à l'élévation de température. Le décroissement assez rapide paraît commencer avant que le fourneau n'ait atteint son maximum de température. Nous l'avons attribué à l'altération des fils
de platine (devenus très-cassants); et par suite nous pensons que le maximum indiqué par la courbe ne peut pas être considéré comme se rapportant réellement au maximum de conductibilité de l'elvan. Ce maximum est probablement plus élevé.