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Annales des Mines (1848, série 4, volume 14)

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MESURE DU TRAVAIL DYNAMIQUE

D'UN OUVRIER FILEUR.

qu'elle doit recevoir sur son contour à chaque renvidage. Or, si l'on conçoit que la bobine présente la forme de trois cônes tronqués opposés base à base, on pourra parvenir à la solution du problème en faisant la somme des trois circonférences moyennes dans .cliactin d'eux, et en divi-

.Cela posé, la journée étant de 13 heures, un fileur produit par semaine, en conduisant deux mé-

sant cette somme par 3. A cet effet, on a mesuré exactement les dimensions d'une bobine( fig. i i)qui a 15o millimètres de longueur sur un diamètre maximum de 28 , et dont la broche a 7 millimètres de diamètre à la base et 5 millimètres au sommet. On a trouvé pour le diamètre moyen cherché 13 mil-

limètres; et, par suite, pour la circonférence moyenne : 40mill.,82. Or la longueur d'une aiguillée étant de i'",6o ou de 1.600 millimètres,

le nombre de tours de la broche relatifs à la circonférence moyenne doit être exprimé par

40,2 8

rz.--39,3; et comme 13 tours de broche corres-

39, pondent à 1 tour de roue, il faudra --L2--.=3t0u1s,015 13

de roue pour renvider une aiguillée de fil. D'un autre côté, la circonférence de la roue étant égale à tm,49 , on aura pour l'espace parcouru par le point d'application de la résistance

im,49 x 3,015 ou 4m,49, et par conséquent, le travail dynamique de l'ouvrier sera exprimé moyen-

nement par 3 X 449=13,47 kilogrammètres , c'est-à-dire qu'en renvidant une aiguillée sur 36o broches, l'ouvrier fileur fait en moyenne le

même travail que s'il élevait 13"-,47 à la hauteur d'un mètre.

tiers

120 kil, de fil du n° 30 du n° 60 ou 56,2 du n° 100 ou 26,4 du n° 140 ou 13,8

En observant que t kilogramme de fil fait une longueur égale au produit de 2.000 mètres par le numéro, et que les 36o broches développent 576

mètres à chaque aiguillée, on peut facilement calculer le nombre d'aiguillées produites en un

jour sur un métier, et par suite le travail mécanique du fileur en multipliant ce nombre d'aiguillées par 13,47 kilogrammètres. On trouve ainsi que le travail journalier de l'ouvrier fileur est de 28.058 kil. m. pour le n° 26.280 20.582 14.898

30 60

n°100 n°140

Maintenant, il est admis qu'un manoeuvre, agissant sur une manivelle, peut l'aire dans une journée de 8 heures un travail équivalent à 172.800 kil. m. Il en résulte donc que le travail dynamique journalier d'un fileur chez M. Barrois est à celui que peut produire un manoeuvre agissant sur une manivelle dans le rapport de à 6,15 pour le n° 30

là 6,57 là 8,4. 1 à11,5

60

n°100 n°140