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Annales des Mines (1848, série 4, volume 14)

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contenant des peignes, solens, moules, balanes, olives, cones, patelles, fissurelles et conchalepas, appartenant aux mêmes espèces qui vivent actuel-

lement dans la baie et que la mer rejette chaque jour sur la plage. d) Sable fin, semblable à celui de la plage, renfermant des débris des mêmes bivalves (donax chilensis) qui vivent dans le sable de la plage à

une faible profondeur, et présentant près des bords de la baie une surface plane et bien unie. Le second étage présente les mêmes caractères à son extrémité Nord, de l'autre côté de la baie, saufque l'on n'y retrouve pas la couche inférieure (a)

à grandes huîtres. En s'éloignant de la baie , la surface du second étage, tout en s'élevant insensiblement du côté de l'Est, présente quelques arêtes plus ou moins saillantes qui marquent l'existence d'étages intermédiaires peu prononcés ; on en rencontre ainsi une,

et dans quelques endroits deux, avant d'arriver au talus formé par le troisième étage, qui atteint en ce point une altitude de 36 à 37 mètres. Cet étage, ainsi que le quatrième dont l'altitude est de 57 à 58 mètres, présente la même composition de terrain et la même configuration extérieure que le deuxième étage. Voici la coupe de l'étage supérieur à son extré-

mité Sud, fournie par les escarpements qui se montrent en face du port , dans l'intérieur du ravin des Perroquets (Quebrada de los Loros), en allant de haut en bas

Lit de sable argileux. Marnes fossilifères terreuses, blanches ou ocreuses, sans fossiles

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DE COQTJIMBO (CHILI).

TERRAINS TERTIAIRES

Sable coquillier, avec vénus, donax chiliensis , calyptrées , crépidules , navicelles (?) bien conservées ; mêmes especes qu'on ren-

contre sur la plage de la baie actuelle.

.

.

1,30

Couches calcaires solides (loza) , renfermant

une énorme quantité de balanes, de turrilettes , de buccins, etc., et exploitées comme pierre de construction Sables de diverses couleurs, traversés par des lits de dépôts marneux et des bancs de peignes qui s'y trouvent en place dans leur position naturelle et accompagnés de petites huîtres dont l'espèce ne se retrouve pas dans la baie actuelle. Sables renfermant, outre les fossiles précédents, une espèce de térébratule que l'on retrouve vivante dans la baie de Playa-Blanca à une profondeur considérable, et des huîtres

4,00

11,00

rondes de l'espèce « qui accompagne les grandes huîtres de l'étage inFérieur Couches solides argilo-calcaires renfermant

4,00

une grande espèce de murex, qu'on ne retrouve pas parmi les espèces de la baie de Coquimbo

2,50

Couches solides calcaires, sablonneuses, dont quelques-unes sont presque entièrement composées de moules de bivalves privées de leurs lests; d'autres de moules de solens , de balanes, etc. K. Mêmes couches alternant avec des couches marneuses non fossilifères, et s'appuyant sur

6,50

une masse porphyroïde qui appartient au terrain granitique de la côte, qui se trouve ici bien au-dessous du niveau des deux premiers étages 5,005 6,00

Voici une autre coupe du même terrain prise à m.

1,20

peu près à 5oo mètres plus au Nord , près des