Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1848, série 4, volume 14)

ugoLouiu un 224 époque les matières qui constituent le grand cône

ont pris la forme et la position qu'elles présentent à nos yeux, et si on doit les considérer comme des produits de déjections volcaniques antérieures au soulèvement du grand cône, ou comme des roches préexistantes métamorphosées sur place par faction de la force volcanique locale. Pour résoudre cette question, rappelons-nous Modifications tergapdourepuheysreds agnul qu'en examinant les roches qui sortent au jour du composent le côté de l'Est et du S.-E., à la base du cône infégrand cône. rieur, c'est-à-dire dans cette partie du grand cône qui se trouve la plus éloignée du centre de l'action volcanique, nous trouvâmes ces roches ressemblant encore à celles situées de l'autre côté de la vallée circulaire, aux roches porphyriques de la première formation ; puis ces roches, au fur et à mesure qu'elles s'élèvent et se rapprochent de la cheminée centrale du volcan, se chargent. de plus

en plus d'olivine et deviennent de plus en plus poreuses. Les couches du

grand cône sont

Malheureusement le massif' d'Antuco ne pré-

inclinées ms sente pas de déchirures semblables à celle du Valcentre du volcan. del-Bove (Etna), dans l'intérieur desquelles on puisse lire l'histoire de la montagne sur des escar-

pements composés de milliers de strates. Ici plus des trois quarts des pentes ont des surfaces bien unies, couvertes de détritus ou de neiges perpétuelles, et le reste, celles du N.-0. sont coupées de telle sorte que la partie coupée est inaccessible ou recouverte de matières incohérentes en majeure partie décomposées. On peut cependant aisément reconnaître que partout où des roches porphyri-

ques, imprégnées ou non d'olivine, sortent au jour près de la surface du grand cône, elles sont inclinées vers le centre du volcan.

VOLCAN D'ANTIJCO.

22.0r

On remarque en outre que dans certains endroits où ces couches sortent au jour sur les peu-

Escarpements lraatiérsaert

du:

q tentes etruprtes orientales du grand cône, notamment à des les' turrcis autour du hauteurs qui ne dépassent pas 4o à 5o mètres au- d cône.

dessus du niveau du lac, ces couches forment des escarpements de 3 à 4 mètres dé hauteur, et paraissent horizontales parce que les plans de ces escarpements sont verticaux et perpendiculaires aux rayons des sections horizontales du cône. Ces coupes de roches porphyriques dures, solides et qui ne se désagrégent pas par le contact de l'air, n'ont pu provenir que de certaines fentes et ruptures produites perpendiculairement aux génératrices du cône. Il est même probable que le mode

singulier sous lequel ces roches se fendent à la surface de leurs escarpements, résulte plutôt des fortes secousses qu'elles ont dû éprouver au moment de leur rupture que du retrait occasionné par le refroidissement. En tous cas, il est à noter que ces escarpements du grand cône, quoique peu

nombreux et peu étendus, se. trouvent en face des grands escarpements continus coupés à pic, qui circonviennent le grand cône de l'autre côté du lac et qui s'élèvent à une hauteur considérable constituant la limite de la première formation. Les matières Ajoutons que des couches de cette espèce, de 2 eaincodnsItueenfotrle à 3 mètres de puissance, régulièreS , à surfaces planes, parallèles entre elles et d'une structure ment des couches éripèarei

uniforme dans toute leur épaisseur, ne peuvent sssetandise être confondues avec les déjections du volcan, Iteustisectfioarnianea dont les seules coulées de lave qui descendent dans des niasses Ob vallée de la Laja ne forment que des couches cLÎiuessestr°Cus-dierrséeg°uu.:

recourbées, très-irrégulières, boursouflées, cou- hères.

vertes de scories, et portant le caractère de substances pâteuses et mal fondues.