Annales des Mines (1848, série 4, volume 14)
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GÉOLOGIE ET EXPLOITATION
DES HOUILLÈRES DE LA GRAND'-COMBE.
de Palmesalacle décideront cette question lorsqu'ils seront plus avancés.
Au Midi l'avancement actuel est dérangé, la trace du minerai s'infléchit fortement vers l'Est, ainsi que le montre le plan (Pl. FI). Zone charbon-
La zone charbonneuse de l'étage supérieur
rieuse de l'étage commence par une petite couche de charbon trèssupérieur.
pur d'environ 1 M, Io de puissance, qui a été re-
connue sur plusieurs points, notamment à la Crouzette, où elle a été faiblement exploitée. Cette
couche paraît manquer sur d'autres points, par exemple à Comberedonde. C'est la couche n° 7 du
bassin. A 25 mètres au-dessus se trouve la hui-
tième couche connue sous le nom de grande
couche de Champclauson, parce qu'elle est exploitée principalement dans cette localité. Cette couche a la coupe suivante dans les travaux de la mine Gazay DÉSIGNATION.
CHARBON.
Banc de houille nommé la Garde. . Schistes. . Houille, la Sous-Garde. Schistes.. Houille, le dur
.
071. 35
Houille, la Minette
.
.
»
m. 0,35
0,80
»
0,55
.
0,05
0,05
0,60
.
0,60
.
0,20
0,20
0,40
»
0,40
0,03
0,03
»
1,20
1,20
Totaux. .
m.
0,80
Schistes.
Houille, le fin
TOTAUX.
0,55
»
Schistes
ROCHER.
m. 3,00
m. 1,08
m.
4,18
La couche de Champclauson est remarquable
par la régularité de sa composition. Qu'on la
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prenne à Palmesalade , à Charnpclauson , à la Crouzette, on la trouve partout formée exactement des mêmes successions de charbon et de rocher, avec quelques légères variations d'épaisseur seulement. L'affleurement en a été suivi sur une très-grande étendue, de sorte qu'elle forme dans le terrain houiller un excellent horizon géologique.
Cet affleurement est figuré sur le plan (Pl. vin en ligne pleine partout où il a été reconnu, en ligne ponctuée dans les parties où le tracé en est hypothétique. Au-dessus de la couche n° 8 vient une succes-
sion de couches qui ont été reconnues par les travaux de la compagnie de Comberedonde. La coupe du terrain sur ce point est à peu prés la suivante, d'après M. Roland, ingénieur des mines de Vialas et de Comberedonde: