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Annales des Mines (1848, série 4, volume 14)

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GÉOLOGIE ET EXPLOITATION

DES HOUILLÈRES DE LA GRAND'-COMBE.

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couches de la forêt d'Abilon et les ondulations

la Levade jusqu'en dessous de Trescol. Toute la -partie à l'Ouest de la selle a été , au contraire, dénudée de -manière que le trias repose sur la

observées entre le Pradel et le Gouffre-Thouret) ,

zone charbonneuse de l'étage inférieur, ou même

et une grande dénivellation qui s'est fait sentir, principalement depuis le col Malpertus jusque

directement sur la partie stérile, la zone carbonifère étant sur plusieurs points complétement

vers le bas du vallat de la Grand'-Combe. Si l'on observe que cette dénivellation a eu lieu

enlevée. Il y a donc, comme je l'ai déjà dit, beaucoup moins de chances de retrouver la houille sur

vers le Sud-Est (pression à laquelle seraient dus le relèvement des couches à Palmesalade , le pli des

de manière à porter la limite occidentale du

la rive droite du Gardon, du côté de Branoux,

bassin houiller à un niveau beaucoup plus élevé que la partie centrale ( ainsi que le montrent les cotes distribuées sur l'affleurement de la Levade , d'une part , et dans les travaux des mines Luce et Ricard d'autre part), on se représentera très-bien comment le soulèvement a tendu en même temps à faire glisser vers l'Est tout le terrain soulevé, et a pu produire la pression dont le plissement ob-

que sur la rive gauche du côté de Laval. Outre ces grands accidents, les travaux d'exploitation présentent comme ailleurs des accidents de détail. Ce sont des rejets plus ou moins considérables , Fun. d'eux a 20 mètres de hauteur verticale. Ces rejets ne produisent pas, en général, de cassures nettes 'dans le terrain et ne sont pas rec-

servé est la conséquence. Un autre trait important de l'allure générale du

gueurs de plus de 5oo mètres. La hantenr du rejet varie beaucoup sur ces grandes distances, et finit par devenir nulle aux deux extrémités. L'orienta-

terrain consiste dans une orientation à peu près N. 450 0., S. 45° E. Elle se manifeste principalement par une selle que l'on observé dans le ravin de la Tronche, dans celui de Trescol , et enfin dans les travaux du premier plan incliné de Luce, entre la Tronche et Trescol.

Tout le terrain à l'Ouest de cette selle plonge vers Champclauson; aussi les plans inclinés d'Abilon et de Fournier, commencés à peu près suivant la plus grande pente, tendent-ils à se changer graduellement à peu près en galeries de direction. A l'Est de la selle, les érosions postérieures ne se

tilignes. On en connaît plusieurs sur des lon-

tion de ces accidents, qui en définitive ont peu d'importance, ne me paraît assujettie à aucune loi déterminée. Il est arrivé assez fréquemment surtout dans les mines de Champclauson, qu'un rejet en haut ou en bas a été suivi bientôt d'un égal rejet en bas ou en haut, de sorte qu'on a pu les traverser tous les deux à la fois en conservant à la galerie son niveau et sa direction , en faisant seulement quelques mètres d'avancement dans le rocher.

Ainsi que je l'ai dit plus haut, le bassin honiller

sont pas étendue ail. delà des assises de gros grès qui

de Portes fournit des qualités de houille très-

terminent la partie stérile de l'étage supérieur. Ce

variées.

sont elles qui forment les corniches saillantes qui se

Le système inférieur donne exclusivement de

présentent sur la rive gauche du Gardon, depuis

la houille grasse dont le menu est propre à la fabrication du coke,

Qualité du charbon.