Annales des Mines (1848, série 4, volume 14)
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POUVOIR MAGNÉTIQUE 43 tion (1), NI. Sire a constaté que quand de la limaille
d'acier a adhéré pendant vingt -quatre l'ivres l'une au pôle Sud et l'autre au pôle Nord, d'un fort aimant en fer à cheval, le poids de la première limaille qui adhère ensuite au pôle Nord d'un barreau aimanté est plus grand que celui de -la deuxième; la différence entre les poids des deux limailles est d'ailleurs de 15 p. o/o, lorsqu'on opère au moment où elles viennent d'être détachées des pôles du fer à cheval. Cette différence est due à la forcecoercitive de l'acier, ensortequ'ilestnécessaire de renouveler chaque fois la limaille qui a adhéré aux deux cylindres. D'après cela, pour comparer les pouvoirs magnétiques, je me suis servi d'acier
porphyrisé provenant d'Allemagne, dont il est facile d'avoir plusieurs kilogrammes; il présentait une poudre noire-, veloutée, bien homocrène et d'un grain égal. Dans une expérience spéciale, j'avais d'ailleurs comparé le pouvoir magnétique de cette poudre d'acier à celui de la limaille d'acier de même grain que les substances soumises à l'essai : c'est au pouvoir magnétique de
cette même limaille, qui provenait d'acier sty.
Répétitions.
rien (2) marqué Innerberg, que j'ai rapporté celui de toutes les autres substances; il a été pris pour Unité et représenté par 100.000. A cause des variations (l'intensité de l'appareil pour des opérations différentes, les poids d'acier enlevés chaque fois n'étaient pas toue égaux ; il était donc nécessaire de les déterminer à chaque opération et de diviser respectivement par chacun de ces poids, I es poids obten us pou r lesdiverses substances. (1) Pour la méthode suivie, voir le mémoire déjà cité (Annales des mines, 4' série, t. XIV, p. 84).
M Annales des mines, 4° série, t. XIV, p. 88.
DES IV.INERAD X ET DE5 ROCHES.
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L'intensité magnétique de l'appareil ne restait d'ailleurs pas constante dans une même opération, en sorte que je prenais le poids d'acier enlevé par l'appareil au commencement et à la fin de l'opération, et je divisais ensuite par la moyenne des deux résultats.
Qu aurait encore une exactitude plus grande en déterminant après chaque substance quel est le poids d'acier enlevé et en divisant par 14 moyenne des poids trouves pour l'acier eygut et après la substance.
Comme les poids enlevée pour chaque eubstance étaient généralement assez petite, il était bon de les déterminer aussi par répétition; d'un autre côté, ces répétitions ne devaient pas être trop multipliées, car alors l'avantage résultant de leur emploi pouvait être compensé par lee inégalités du courant, qui augmentaient nécee4irement avec la durée de l'opération. Généralement j'ai fait seulement deux répéd, dons successives : cependant pour les substances dont le pouvoir magnétique quoique très-petit devait être déterminé aussi exactement que pQs., sible , j'ai fait quatre répétitions ; dans ce dernier cas, après deux répétitions successives pour chaque substance, j'ai recommencé cette double répétition en reprenant ensuite toute la série des sui), stances dans un ordre inverse. Je fi4isaiS d'ailleurs quatre opérations pour façier, savoir deux 44 commencement et deux à la fin. En coordonnant
les expériences ainsi qu'il vient d'être dit, il est facile de voir que si on suppose les variations d'intensité du courant proportionnelles au temps pen-
dant toute la durée de l'expérience , les rapports entre les poids obtenus pour une substance et