Annales des Mines (1848, série 4, volume 14)
Page : Image 329
Révision de 20 déc. 2014 01:40:55, edited by Anonymes
656 Minières de fer dans les forets de l'Etat,des éta-
657
Recevez, monsieur le Préfet, l'assurance de ma con-
M. le Préfet d
sidération très-distinguée.
Le ministre des travaux publics,
Paris, le 16 décembre 1848.
blissements publics ou des communes.
CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES.
Signé VIVIEN.
Monsieur le Préfet, aux termes de l'article 67 de la
loi du '21 avril 1810, les permissions d'exploiter des minerais de fer dans les forêts de l'Etat , dans celles des établissements publics ou des communes, ne doivent être accordées qu'après avoir entendu l'administration forestière, et l'acte de permission détermine l'étendue des terrains dans lesquels les fouilles peuvent être faites.
J'ai reconnu, avec le conseil général des mines, que, pour garantir à la fois la conservation du sol forestier et le bon aménagement des gîtes, il est essentiel que MM. les ingénieurs des mines puissent, par eux-mêmes ou par les soins des gardes-mines placés sous leurs ordres, rapporter successivement sur un plan général, comme cela se pratique déjà sur plusieurs groupes de minières, les différentes fouilles d'extraction au fur et à mesure qu'elles sont entreprises. A cet effet, il est nécessaire qu'une expédition du plan qui est dressé pour chaque démarcation soit remise à l'ingénieur des mines, comme il en est remis une à la préfecture et une autre à l'administration des forêts. Je vous invite en conséquence, monsieur le Préfet, à
M. le Préfet d Paris, le 17 décembre 1848.
Monsieur le Préfet, la table n° 1, annexée à l'ordonnance du 2'2 mai 1843, relative aux appareils à va-
peur. Cette
table , calculée d'après la formule e=1, 8 d (n-1) + 3, énoncée dans l'instruction du 23 juillet
Là, d'ailleurs, où les exploitations auraient reçu assez de développement pour qu'il y eût lieu de les soumetgénieurs, vos propositions sur les dispositions à prendre.
forcer,
1845.
Un moyen plus sûr est d'augmenter convenablement l'épaisseur dé la tôle, et de rapprocher les unes des
d'autoriser des exploitations de minerais de fer dans les bois ou forêts dont il s'agit, une clause portant que le plan levé par l'arpenteur forestier devra être dressé en trois expéditions, dont l'une sera transmise à fingénieur des mines par l'intermédiaire de la préfecture. MM. les ingénieurs devront veiller à ce que ces plans' soient exactement tenus au courant. Je leur transmets, à cet, effet, une ampliation de la présente.
tre à un règlement spécial, vous adresseriez au ministère des travaux publics, avec les rapports des in-
Je me réfère, à ce sujet, à la circulaire du 17 avril
Chaudières à
et conduits peur fonctionnant sur terre, a indiqué les épaisseurs foyer flamme intéque doivent avoir les parois des chaudières cylindri- de rieurs. ques construites en tôle ou en cuivre laminé, eu égard au diamètre de ces chaudières et à la tension de la va-
1843, ne s'applique, de même que cette formule, qu'aux chaudières ou tuyaux qui sont pressés par la vapeur de dedans au dehors, Quant aux conduits qui servent, soit de foyer, soit à la circulation de la flamme, l'article 18, g 3, de ladite ordonnance porte que l'on emploiera pour leur construction une tôle d'une plus grande épaisseur ; qu'ils seront en outre, suivant les cas, munis d'armatures. Ces conduits, en effet, se trouvant pressés par la vapeur de dehors en dedans, ont leurs fibres comprimées au lieu d'être tendues; ils peuvent, lorsque le diamètre est un peu grand, se déformer et plier sous une pression même peu considérable, et une déformation assez légère suffit pour en déterminer l'écrasement et la rupture. Quelquefois, pour les renforcer, on les a reliés aux cylindres-enveloppes par des tirants ; mais l'expérience a montré qu'en diverses circonstances les tirants ont percé la tôle qu'ils étaient destinés à consolider. Le meilleur
insérer à l'avenir, dans vos arrêtés ayant pour objet
Appareils à vapeur.
mode d'armature à essayer serait l'emploi d'anneaux en fer forgé, concentriques au tuyau que l'on veut ren-