Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)
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EXTRAITS
le plâtre dérivent de cette loi que : toutes les fois que l'on met en contact un sel insoluble avec la dissolution d'un sel dont l'acide peut former avec la base du sel insoluble un sel plus insoluble encore, il y a échange, mais le plus souvent cet échange n'est que partiel. En appliquant cette loi, M. Kuhlmann est parvenu à silicatiser les carbonates de chaux, de baryte, de strontiane, de magnésie et de plomb, les sulfate et phosphate de chaux et le chromate de plomb.
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DE MINÉRALOGIE.
rature la plus élevée d'un four à porcelaine, on obtient des octaèdres réguliers qui possèdent la composition et les propriétés du spinelle. Ces cristaux sont roses ou bleus, suivant qu'on ajoute au
mélange un peu d'oxyde de chrome ou d'oxyde de cobalt.
M. Ebelmen a obtenu, par la même méthode, du cymophane et plusieurs autres aluminates cristallisés, du chromite de magnésie et plusieurs va-
riétés de fer chromé en octaèdres réguliers, de l'émeraude et du péridot cristallisés.
2. Sur une méthode pour obtenir, par voie sèche, des combinaisons cristallisées, et sur ses applications à la reproduction de plu-
L'acide borique est trop volatil pour pouvoir servir à la cristallisation de l'alumine. Dans ce cas, il faut employer du borax. En ajoutant un peu
sieurs ESPÈCES MINÉRALES; par M. Ebelmen.
d'oxyde de chrome, on a obtenu des cristaux de
(Comptes rendus de l'Ac. des sc., t. XXV, p. 279 et 661 , et Ann. de Ch. et de Phys., t. XXII, p. 21 I .)
rubis rouge dont la forme est celle de certains cristaux de corindon hyalin.
L'acide boiique, le borax, l'acide phosphorique et les phosphates alcalins dissolvent très-bien les oxydes métalliques à une certaine température et les abandonnent à une température de beaucoup supérieure en se volatilisant. Ces substances jouent donc, à l'égard des oxydes dissous par voie sèche, le même rôle que joue l'eau à la température or-
dinaire, ou à des températures peu élevées, à
l'égard des corps qu'elle tient en dissolution ; et, très-souvent, en s'évaporant, elles abandonnent ces oxydes à l'état cristallisé. Ainsi, en mêlant ensemble de l'alumine et de la magnésie à peu près dans les proportions qui constituent le spinelle, y ajoutant de l'acide borique fondu, et exposant ce mélange à la tempé-
3. Analyse de l'EAU MINÉRALE 'de Mondor
,
près Luxembourg; par M. de Kirchhoff. (J. f. Prackt. Chem., t. XL11I, p. 35o.) Le trou de sonde de Mondorff a atteint une profondeur de 730 mètres, savoir Dans le figs
Dans le heuper.
.
. .
Dans le muschelhalk.. Dans le grès bigarré. .
Dans la graueacke.
.
54,11 506,02 137,29 316,34 16,24
730,00
L'eau qui en sort a une température de 4°,75C. Sa densité à 2 I° est de i,ori34.