Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)
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rf
G1TES 'METALLIFÈRES DE LA SUÈDE
oxydttlé
très-larges- lames, interposée entre du
granite à gros grains et 'un calcaire lamelleux , translucide, contenant beaucoup de nodules setpen ti neu x d'un vert foncé, de grosses lames d' horn-
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DE LA NOHWEGE ET DE LA FINLANDE.
grenats rougeâtres et du mica en feuillets 'noirs; à Gynnis le minerai est un peu quartzeux et l'on y remarque aussi des lames de spath calcaire qui est ici généralement associé aux skülar chloriteux;
blende noire et des grains cristallins, jaunâtres de
souvent il remplit les mêmes veines, de façon qu'un
condrodite. J'y ai remarqué aussi du spinelle bleu , mais il est rare ici , tandis qu'il est très-
l'autre par de la chaux carbonatée.
abondant dans le calcaire d'Âker, près de Strenguâs, qui est aussi en contact avec le granite, et qui renferme de la rositeindépendamment des autres
minéraux que je viens de citer; leur présence annonce le développement d'actions métamorphiques puissantes. Souvent les parois des mines de fer sont lisses, Polies et striées, surtout lorsqu'il s'y trouve des skôlar ; ce phénomène est tout à fait analogue à celui que l'on observe sur les parois des véritables filons, et paraît résulter de frottements produits par des glissements. pou, montrer l'analogie que peuvent offrir des Mines de fer de Gym âs et de Les,,ii,werk. mines très-éloignées les unes des autres, je men-
tionnerai ici comme ressemblant aux gîtes de la Sudermanie deux autres groupes d'amas que j'ai eu de l'occasion de visiter : celui de Gyrriâs dans l'Helsingland, près l'usine à fer de Voxnits, et celui
de Lessôewerk situé en Norwège, à la limite du Romsdal erdn Guld brandschi , à une élévation de t .068 mètres au-dessus de la mer, surie flanc sep tentrional dela. va liée de Lessiie, nonloin du lac.et de l'ancienne Usine à fer de Lessiiewerk. Dans ces deux groupes les gîtes sont traversés par des skiilar ch loriLeux et par des Veines de pegmatite contenantde fo-
ligoclase ; on Voit aussi des cristaux de ce minéral au milieu même du fer oxydulé qui est accompagné d'h orn blende. Lessiiewerk il v a en outre des
côté de la fente est occupé par de la chlorite et Passons maintenant à des gîtes d'une composi- Bande ferrifère
tion plus complexe et renfermant des gangues
d'Arendal.
plus variées, Mais conservant néanmoins une certaine ressemblance avec les amas que nous venons de décrire. Les environs d'Arendal (Pl. II, fig. 1) renferment les plus importantes mines de ferde la Norwège; il y a unebandeferrifère presque continue qui s'étend le long de la côte et des îles adjacentes de-
puis Oyestad jusqu'à Flakstad, sur file Nalsiie. On y exploite une vingtaine de gîtes distribués sur une ligne dirigée du N.-E. au S.-O., et longue
d'environ 25 kilomètres; ils fournissent la plus grande partie du minerai qui est fondu dans les hauts-fourneaux de la Norwège. Il y ann deuxième groupe de mines de fer situé un peu plus au N.-0.
mais beaucoup moins vaste; il s'étend du bourg de Froland à l'usine de Nces. Les autres 'mines de fer que l'on exploite plus au N.-E., sur la zone littorale, sont isolées les une des autres ou ne forment que de petits groupes; elles se trouvent aux environs d'Egeland, de Kragerde, de l'île Langiie, Fossmn, etc. Tous les gîtes de la bande ferrifére d'Arendal -
Roches en ca is-
ont le même facies et présentent des caractères sant fer lesd'mines de Arendal. semblables; ils sont enclavés dans des couches de gneiss passant en divers points au micaschiste par
l'absence du feldspath et renfermant quelquefois. des bancs calcaires. Les roches schisteuses et les Tome X fr, 1849.
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