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Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)

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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE, 228 du talc, de la serpentine, de la chaux phosphatée et limitée, du sphène, de l'axini te et, de l'apophy 1 lite,

du fer spathique , des sulfures de plomb et zinc, des pyrites de fer et cuivre, et de l'argent natif.

Il y a quelques minéraux que l'on rencontre accidentellement dans les mines de Philipstad , et que l'on n'a pas encore observés dans celles d'Arendal ; ce sont la baryte sulfatée et carbonatée ( à Taberg , près de Philipstad ) , le nickel oxydé, la pikrolite et la pyrosmalite à Nordmarck ( la pikrolite est une variété de serpentine verte, et la pyrosmalite est un chlorosilicate de fer, d'un vert-jaunâtre, cristallisé en prisme hexagonal régulier, qui est mélangé avec l'amphibole et le fer oxydulé). Mais il y a un bien plus grand nombre de substances que l'on trouve à Arendal , et qui n'ont point été signalées dans la Wermlandie, ce sont le zircon, la gahni te, la paranthine, la clatholite,

la botryoli te, la babingtonite, l'rstedtite, la buck-

landite, l'analcime, la préhnite , la mésotype, l'heulandite, la stilbite et l'or natif. Différence en-

Il y a aussi une différence dans la structure du

tre les minerais minerai

d'Arendal et ceux

de la Wermlandie.

qui est à grains un peu gros ou lamelleux à

Arendal, tandis qu'il est généralement à petits grains dans la Verrrilandie. Quant aux roches encaissantes, elles ne sont pas tout à fait identiques; le gneiss qui entoure les gîtes de la Wermlandie passe fréquemment au schiste micacé et amphibolique , et il renferme souvent des bancs pétro-

siliceux. C'est seulement à Taberg, qu'il est dirigé du N.-E. au S.-0. comme à Arendal, mais ailleurs il court du N. au S., ou du N.-0. au S.-E. La coexistence d'un grand nombre de gangues Mine de Solberg, près de Nces. dans les mines d'Arendal est très-remarquable, mais elle n'a lieu que dans la bande ferrifère qui

DE LA NORINÈGE ET DE LA FINLANDE.

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passe par le côté occidental de cette ville. Si l'on examine des gîtes situés à peu de distance d'Arendal , mais en dehors de cette bande, par exemple celui de Solberg, près de Nces, on y reconnaît une bien plus grande simplicité de composition ; il

consiste en effet en fer oxydulé presque pur

comme celui du Bispberg, massif et lamelleux, rendant de 65 à 7o p. Loo de fonte; il ne contient qu'accidentellement un peu de mica, d'amphibole ou de spath calcaire. Cependant on a trouvé disséminés dans la masse même du minerai et dans la pegmatite qui le traverse, de petits zircons assez communs dans les parties supérieures.

Ce gîte est d'ailleurs remarquable en ce qu'il n'est pas encaissé au milieu même du gneiss, et peut être cité comme une preuve qu'il n'y a pas de dépendance absolue entre le gneiss et les amas ferreux qu'il contient. Les épontes de la mine de Solberg consistent en un granite à petits grains, contenant des feuillets de mica noir , des grains de quartz et de feldspath gris, c'est le granite ancien de la Scandinavie. Un peu au Nord de la mine, on voit interposés dans cette roche quelques lits de gneiss, et elle tend à prendre ellemême une structure schistoïde. L'amas de Solberg

est coupé par un grand nombre de veines d'un granite plus récent, identique à la pegmatite qui traverse les gîtes d'Arendal; il contient avec les gros cristaux d'orthose un peu d'oligoclase. En certains points, cette pegmatite s'est injectée le long de la surface de contact du gîte de fer oxydulé et' du granite ancien, et alors elle semble former la paroi du gîte, mais elle est certainement postérieure à la masse ferreuse, car on la voit s'y

injecter de même qu'à Arendal. Dans la partie

caissantes. enRoches

Veines ee de Peg-