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GIT ES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,

est fort peu où je n'aie reconnu de la pyrite de fer ; elle est moins commune dans les mines du Centre. Comme tous les minerais sont grillés et restent exposés plus ou moins longtemps à l'air, la

plus grande partie du soufre doit disparaître ; néanmoins il en reste toujours un peu à l'intérieur des fragments. En examinant les minerais de Da-

nemora et les minerais encore plus pyriteux de Herrângs, qui sont employés à la fabrication des canons en fonte de fer, en me rappelant les observations que j'ai faites dans le pays de Siegen, où le fer spathique est mélangé de sulfures métalli-

ques, j'ai acquis la conviction que la présence

d'une très-petite quantité de soufre dans les foules, fers et aciers, est beaucoup moins nuisible à la qualité de ces matières qu'on ne le dit dans les traités de chimie et de métallurgie; et certainement on commettrait une grave erreur si l'on attribuait la brillante renommée des produits que l'on obtient à Danemora , à Â.ker et dans le pays de Siegen, à cette supposition que les minerais employés ne contiennent pasde principessulfureux( ). Minéraux aeressoires.

On trouve en outre à Danemora des lames 'de fer spathique associées au calcaire encaissant, des

grenats, de l'asbeste, de l'amphibole verdâtre, tantôt disséminée, tantôt concentrée dans des vei-

nules. On rencontre aussi accidentellement du mispickel, de la blende et galène en nids çà et là, de la baryte sulfatée, minéral peu commun en Suède, et du bitume, formant comme au Bispberg et en d'autres mines de fer, des globules enchâssés

DE LA NORWEGE ET DE LA FINLANDE.

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au milieu de clruses de quartz ou de chaux carbo-

natée. Enfin on a encore trouvé à Danemora des fragments d'un combustible minéral qui, d'après un essai fait par M. Daubrée, .tend à se rapprocher de la houille.

Dans la paroisse de Norberg, en Westmanie , il v a au milieu de roches calcaires, des gîtes de fer oxydulé (ceux de Klackberg ) qui m'ont offert des traits de ressemblance avec Danemora; mais le calcaire est plus cristallin, tantôt grenu saccharoïde, tantôt à lames moyennes, et souvent accompagné de fer spathique; on y remarque des

nids de mica gris et vert, d'asbeste blanche, soyeuse, et des masses radiées d'actinote. Il y a plusieurs amas faisant partie d'une bande ferritère dirigée E. 400 N. ; les uns sont verticaux, les autres plongent de 75° au N.-0. Dans quelques-unes des mines, le phénomène Grand devedes des skôlar ou veines chloriteuses est encore plus slzurf rien t développé qu'a Danemora ; ces plaques courbes s'étendent sur 25 à 3o mètres de longueur, les unes disposées dans le sens des couches, les autres coupant obliquement les amas de minerai et les roches calcaires. Elles sont en général ondulées, parfaitement lisses et striées ; la chlorite qui les forme passe au talc et à la serpentine. Une autre analogie entre les mines de Klackberg Minerai etgan-

et celles de Danemora consiste en ce qu'il y a gu". aussi à Klackberg un porphyre d'un gris foncé, à pâte pétrosiliceuse, contenant beaucoup de petits cristauxde quartz. La plupart des gîtes de la paroisse

de Norberg offrent un mélange de fer oxydulé et

oligiste; mais à Klackberg, il n'y a que du fer (1) Comme on l'a déjà fait remarquer, c'est probablement à la présence du manganèse que les minerais de Danemora et du pays de. Siegen doivent leur propriété de fournir des produits très-propres à se transformeren acier%

Mines

de Klacliberg.

oxydulé , à grains fins comme celui de Danemora,

et souvent aussi mélangé intimement avec le calcaire; il est fréquemment accompagné de r tenat,