Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)
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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE
d'Altnces , elles suivent une direction générale de
l'E.-N.-E. à l'O.S.-0., et plongent alors au Talvig et auprès, elles offrent une courbure arrondie qui est partagée par toutes les couches comme on le voit sur la petite carte(Pl. Ir, fig. 1); de là vers Kaafiord et Bossecop elles suivent une direction moyenne peu différente du N.-S., en inclinant généralement de 400 à 600 à l'Ouest. Les principaux gîtes cuivreux que l'on a reconGttes cuprifères de la baie de nus sur la rive septentrionale de la petite baie de Kaard. fio
Kaafiord se trouvent contenus dans la grande masse dioritique que nous avons qualifiée de cuprifère; ils se distinguent de la plupart des gîtes sulfurifères de la Scandinavie, en ce qu'ils se rapprochent le plus des filons proprement dits, c'est-
à-dire de fentes remplies : ailleurs les sulfures métalliques se trouvent plutôt disséminés dans des roches que concentrés dans des fentes. Disposition gLa diorite qui encaisse les filons forme des masnérale des filons. sesirrégulières; souvent aussi elle affecte des plans de division parallèles aux couches adjacentes, et alors elle paraît ètre stratifiée ; cependant les filons
présentent constamment une certaine obliquité. Leur direction générale diffère notablement de celle des roches environnantes; elle est du N.-N.-E. au S.-S.-O. Leur pendage a lieu dans des sens di-
vers, mais habituellement vers l'O.-N.-O., c'est-
à-dire clans le même sens que celui des couches (1). (1) Comme on le voit, ce système de filons ne satisfait pas à la règle qui a été observée par M. de Hennezel dans certains gîtes, et qui consiste en ce que les cassures in ciment dans le sens où elles se rapprochent le plus d'élr c normales au plan des couches (Annales des mines, ' sé-
rie, t, J, p. 29).
DE LA NORWÉGE ET DE 1A FINLANDE.
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Les filons cuprifères de Kaafiord ne sont productifs que dans la roche amphibolique , et en général ils ne se prolongent pas dans les schistes environnants ; d'ailleurs ils offrent de nombreux accidents, tantôt ils se renflent, tantôt ils s'amincissent, souvent ils se divisent en plusieurs branches. Les principaux gîtes sont ceux de la Vieille- Principaux Mine, de Wards , Woodfalls et Michell. Lors filons. de mon séjour à Kaafiord , on connaissait quatre autres filons moins importants, et qui alors avaient été l'objet de travaux peu considérables : ce sont ceux de Reapers , Mancurs , Cari Johan et Powderhouse ou la Nouvelle-Mine ; l'épaisseur de ces derniers varie de oin,3o à e mètre. Au sujet de ces divers filons, j'ai reçu des renseignements détaillés de M. Thomas, ingénieur de la compagnie an-
glaise, qui a bien voulu me guider dans la visite des travaux.
Le filon de la Vieille-Mine est fort irrégulier,
Filondelavienie
comme le montre la fig. 2, Pl. IV; il est très-ondulé Mine.
et présente une série de renflements et d'étranglements résultant de mouvements de terrain dans le sens horizontal ; les parois de la cassure se sont ondulées, et l'une d'elles a glissé clans le sens de la direction. Ce filon court du N.-N.-E. au S.-S.-O.,
et plonge moyennement de 450 à f0.-N.-0, ; son épaisseur est d'environ 4 à 5 mètres. C'est le filon. ]e plus puissant et celui qui offre les travaux les plus étendus ; mais le minerai y est fort disséminé au milieu de la gangue. La mine de Wards ou la Petite-Mine (Pl. IV, Filon de Wards.
fig. 3) est une des plus profondes: le filon se composé
de deux branches principales : celle de Warcls et celle dePetherick; leur direction moyenne est du N. 37 E. au S. 37 0.; /a pente est au N.-0., mals