Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)
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DE LA NORD,' EGE ET D4 LA FIN LA NDE.
28t;
GITES METALLIFÈRES PE LA SUÈDE ,
de 1,6 à 2 p. too de cuivre ; elle est massive et presque sans gangue pierreuse. On en sépare une
Roches
partie du fer par un grillage imparfait quidonne lieu à une concentration du sulfure cuivreux dans la partie centrale, à mesure que l'oxydation du fer s'effectue à la périphérie : il parait qu'il suffit d'une petite quantité de gangue pierreuse pour que ce phénomène remarquable ne puisse pas se produire. La masse pyriteuse de Foldal est divisée en certains endroits par des lits intercalés de schiste chloriteux, et l'on y voit çà et là quelques nids de quartz blanc. Les couches quartzeuses et chloritellSeS environnantes sont imprégnées de pyrite de cuivre et lardées d'une grande quantité de cristaux cubiques très-nets de pyrite de fer ; on y trouve aussi des rognons de pyrite de fer dont l'intérieur est souvent riche en cuivre. Autour de la mine de Foldal , sur des monti cristalli-
striés par les agents erratiques, on voit affleurer des roches schisteuses et cristallines dont l'orientation est parallèle à celle du schiste chlori teux cuprifère; ainsi on y observe du micaschiste et du gneiss amphibolique à petits grains, contetenant des paillettes de mica gris et noir, accompagnées d'aiguilles amphiboliques verdâtres. Il y a aussi une syénite porphyrique, à pâte d'un grisblanchâtre, qua rtzeuse et feldspathique, enchâssant
ces avoisinant la eu les polis et mine de Foldal.
des noyaux de quartz hyalin , de grandes lames d'hornblende et quelques lames de feldspath; elle offre une indication de schistosité plus ou moins prononcée dans un sens parallèle aux couches adjacentes et tend même à passer au gneiss amphi houque. Dans toutes ces roches j'ai remarqué des grenats almandins d'un rouge clair et de grosseurs
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très-diverses; quelquefois ils sont très-petits et la roche en est criblée.
J'ai observé la même syénite porphyrique à
Syénite parse-
cristaux l'intérieur de la mine de Foldal; elle se montre cmutei dues c (riies
interposée entre les couches de schiste chloriteux rite de fer.
verdâtre et elle est traversée par des veines de quartz et de pyrites de fer et de cuivre. Dans la masse
de cette roche sont répandus, de même que dans les couches chloriteuses , de beaux cristaux cubi-
ques de pyrite de fer qui ont marqué leur empreinte sur la pâte siliceuse, et même sur ces em-
preintes on distingue les stries que portent les faces des cubes. Dans les mines de Folelal et de Gothaab comme Veines de chio. pentinete. de serdans celles des environs- de Reiraas j'ai observé des rite veines de chlorite verdâtre et de serpentine, qui
coupent obliquement et en s'ondulant les schistes métallifères, et qui par conséquent correspondent aux sli6lar de la .Suède; néanmoins dans cette région les skiilar sont rares et fort peu développés. Il y a aux environs de Ii6raas et de Foldal d'au-Anciennes mines
tres mines de cuivre qui ont été exploitées à aux environs de liciraas et Foldal, différentes époques, mais qui sont actuellement abandonnées; il y en a sur les montagnes du Tronfield, de Faadalskletten , de R6.1svold , etc. La plupart de ces gîtes présentent, comme à Foldal et à Kongens , des bancs de pyrite de fer jaune et magnétique contenant un peu de sulfure cuivreux et interposés entre les couches du même terrain argilo-chloriteux.
J'ai visité d'autres mines de cuivre qui
sont mines de cuivre
'exploitées dans le massif du .Dovre, principalement de Gruvedal,
dans la vallée de Gruvedal (vallée des mines), au N.-0. du Sneehâttan; on y voit du cuivre pyriteux et panaché disséminé sous forme- de nodules,