Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)
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30 2 Roche dioritique
GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,
J'ai encore à signaler une .roche à laquelle on
nommée Tripp. a donné le norn de trapp , mais qui est simplement
une .diorite à grains fins, d'un vert foncé ou noirâtre; ou y distingue beaucoup d'aiguilles d'amphibole; j'y ai vu aussi quelques petits grains de quartz et des cristaux minces, allongés, à hémitropie concave , qui paraissent être de l'albite. Ces-niasses dioritiques se comportent comme des filons irréguliers et d'épaisseurs un peu variables, ayant jusqu'à
15 et 20 mètres de puissance. Elles courent en général du N.-E. au S.-0: et paraissent être anté-
rieures aux skôlar, , car ceux-ci leo§ soupent et les rejettent, comme M. Hausman l'avait annoncé il y a plusieurs années ; ces roches dioriticities sont aussi métallifères, mais pauvres; elles contiennent des pyrites de cuivre et de fer sous forme de mouches et filets. La complexité du gîte de Falun est encore augmentée par la présence de masses isolées de granite qui ont été rencontrées sur divers points et qu'a signalées M. Daubrée dans son intéressant Mémoire ; elles ont la forme de rognons ou d'énormes blocs. M. Trodius, qui a levé le plan de ces mines, les regarde comme des blocs empâtés. L'énorme rognon de Stol:grava, qui forme deForme cl musions du roplusieurs siècles la partie la plus importante non de SI.,rgrude l'exploitation de Falun, a la forme d'un large
cône dont la pointe tournée en bas est émoussée; la ligne médiane oufaxe est inclinée d'environ So° à FE-S.-E., le côté oriental est aplati et presque vertical; le côté occidental offre une courbure arrondie et plonge d'environ 600 à l'Est, comme le montre la coupe verticale représentéePi. Ir, fig. '7.
Des sections horizontales de ce rognon faites à diverses hauteurs présentent dans les parties supérieures
DE LA NORWEGE ,ET DE LA FINLANDE.
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un parallélogramme imparfait à angles émoussés, mais dans les parties inférieures , elles se rapprochent de la forme circulaire (voir Pl. 177,fig 8 et 9). Cest près de la surface que ce rognon gigantesque
offre les plus grandes dimensions; elles sont de 240 mètres de longueur de f0.-N.-0. à l'E.-S.-E. et de 16o mètres en largeur du N.-N.-E. au S.S..-O. L'amas va en s'amincissant de plus en plus
dans la profondeur, de façon qu'au niveau de 34o mètres, les parois opposées se rejoignent en s'arrondissant et présentant la forme d'un fond de marmite.
La pyrite de cuivre se trouvant concentrée sur Disposition de la. plus le pourtour du rognon, c'est la zone périphérique rhilehezone en pyritede qui est principalement exploitable , comme lecui vre. montrent les coupes horizontales faites à différents niveaux. Cette zone riche, qui a fourni jusqu'à ce
jour la plus grande partie du minerai, ne paraît pas avoir une égale épaisseur partout, du moins à en juger d'après l'étendue des travaux : en effet, le vide annulaire qui s'est formé par l'évidement périphérique, offre au niveau de 250 mètres une largeur plus grande du côté méridional que du côté septentrional, et au niveau de 3oo mètres, c'est du côté oriental que se trouve le maximum de largeur. Toutefois, il faut observer que l'épaisseur sur laquelle a été exploitée cette zone cuprifère concentrique aux skôlar ne diminue pas notablement par le bas, bien que, le diamètre du rognon aille en décroissant ; il en résulte qu'au niveau de 330 mètres (fig. 7), le rognon a été exploité dans presque toute l'étendue de sa section-horizontale. En général, c'est sur les côtés Sud et Sud-Ouest que le rognon s'est trouvé le 'plus riche ; comme la pyrite de cuivre n'est pas contenue exclusive-