Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)

GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE, 3°4 ment dans la zone qui borde les sliiilars, et qu'elle est aussi disséminée en quantité variable à l'inté-

rieur de la masse, les travaux d'exploitation se sont prolongés en beaucoup d'endroits jusqu'à la partie centrale du rognon de Storgruva , et il est vrai-

semblable qu'on pourra leur donner par la suite un beaucoup plus grand développement dans ce sens.

Les mêmes skiilar qui entourent le rognon de Storgruva se prolongent au delà; du côté occiden-

tal, ils sont allongés du N.-E. au S.-0.; c'est à Storgruva qu'ils se courbent, et à l'Est de cette mine, ils courent généralement du N.-O. au S.-E. D'ailleurs, il y a d'autres sliblar qui viennent s'y réunir; ou les couper, et qu'on pourrait appeler des croiseurs. Les rognons situés latéralement par rapport à Storgruva ont une forme lenticulaire-et sont allongés da ns e même sens quelessUlar principaux; ils contiennent peu de pyrite defermassive,le cuivre pyriteux forme des veinules dans la roche quartzeuse, ou bien il est associé à la chlorite talqueuse 'des skôlar; les principaux travaux d'exploitation établis sur des niasses cuprifères latérales sont ceux

de Drotning à l'Est, de Storgruva et de Lovisa à l'Ouest; ils communiquent avec ceux du rognon central: Situation et aveEn raison de ses vastes dimensions et de se ri-nir de ers mines.

chesse, c'est l'amas de pyrite cuprifère de Storgruva quia fourni depuis cinq siècles la plus grande partie

du minerai de Falun. Il y a plus de quarante ans que l'on a atteint l'extrémité inférieure de cet amas, cependant on est encore bien loin d'avoir exploité toute la masse cuprifère, et l'épuisement du gîte ne paraît pas être imminent; mais l'exploitation est devenue difficile et dangereuse, à cause des.éboulements nombreux qu'a occasionnés l'i nex-

DE LA NORWÈGE ET DE LA VINLANDE:

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périence des anciens exploitants; la roche métallifère a été disloquée, et c'est au milieu de masses fracturées et mouvantes, que se trouve une partie des ateliers actuels ; l'exploitation de Falun est à peu près dans les mêmes conditions que celle des importantes mines de fer de Rancie dans l'Ariége.

Néanmoins, les massifs métalliques latéraux ne sont pas épuisés, et les nombreux filons de pyrite cuivreuse qui se rainifient au milieu de la roche de quartz et auxquels on n'avait pas fait assez d'attention autrefois, sont susceptibles d'alimenter les

usines de Falun pendant bien des années; mais la production du cuivre est devenue beaucoup moindre qu'elle ne l'a été autrefois, et elle est destinée à diminuer graduellement. Le minerai de cuivre de Falun est plus pauvre

Pauvreté

du

qu'on ne le croit en général, on le soumet au gril- mlu!,"erai tic Fa-

lage et à la fonte sans lui faire subir de bocardage ni de lavage ; après un simple triage à la main, sa teneur moyenne est seulement de 2 1/2 à 3 p. o/o; aussi la prospérité des Mines de Falun tient beaucoup plus à l'abondance qu'a la richesse de la ma-

tière. Tous les minerais renferment le cuivre à l'état de sulfure, on les divise en plusieurs espèces : I° Le minerai tendre ou pyriteux (bliitmalrn),11 y a cinq sortes

qui consiste en pyrite de fer cuprifère, très-peu mélangée de gangue pierreuse, et provient principalement de l'amas de Storgruva 20 Le minerai tenace ou chloriteux (segmalm),

qui a pour gangues de la chlorite, du talc, du mica, de l'amphibole, etc.; c'est le minerai associé aux slietlar ;

30 Le minerai dur ou quartzeux (harmalm.), qui a pour gangue principale la roche de quartz et qui est peu mélangé de pyrite de fer ;

de minerai,