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Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)

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Comme les gîtes de Kongsberg présentent,

Vicissitudes él)nr onuevséde es Kp aorn

berg.

ess_

GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE

même à l'intérieur des fahlbandes , une succession de massifs riches et de parties pauvres , la production de l'argent est faible quand on n'a en exploita-

tion que des parties pauvres; et alors, par suite de la ténacité de la roche encaissante et de la disposition des travaux qui ont peu d'étendue en ion. gueur et beaucoup en profondeur , les dépenses ne peuvent être payées par les produits; mais la découverte de massifs riches donne lieu immédiatement à d'énormes bénéfices. Il est donc facile de se rendre compte des vicissitudes éprouvées par ces mines : une administration prudente et habile

aurait pu, sinon éviter, du moins rendre moins désastreuses les périodes de décadence qui succédaient à des époques de prospérité ; mais jusqu'à ces dernières années les travaux avaient été conduits sans méthode. Le vice principal de l'exploi-

tation ancienne consistait en ce que les veines étant très-minces et quelquefois très-pauvres, on exploitait néanmoins toute la zone qui les renfermait, en faisant des excavations d'une très-grande largeur, et une partie de ce travail se faisait né-

cessairement à perte. Il est évident qu'il aurait fallu exécuter des travaux préparatoires, déterminer. les parties productives à l'aide de foncées et de galeries d'allongement, et s'abstenir d'exploiter Production des

mines di,ongsberg.

les parties reconnues comme étant pauvres. Depuis l'époque de la découverte des mines de

hongsberg, en 1623, jusqu'en 1805 , elles ont fourni 2.400.000 marcs d'argent ( 8 6.000 kilogrammes) , ce qui fait en moyenne un produit annuel de 4.483 kilogrammes. Nous avons vu que

le produit des mines de Sala a été pendant les xve, Ione et xvire siècles, c'est-à-dire pendant le temps de leur plus grande prospérité, de 348.500

369 .kilogrammes pair année

DE LA INORWÈGE ET DE LA FINLANDE.

kilogrammes on 1. environ quatre fois moindre que celui de Kongsberg. De 1805 à 183 ( période où les mines ont été exploitées à perte ) , Kongsberg a fourni seule ment 78.418 marcs d'argent; mais depuis 1831, où eut lieu la découverte du massif riche que l'on

continue à exploiter, jusqu'en 1844, la produc-

tion s'est beaucoup augmentée, elle a été de 322.o5o marcs ou 100.497 kilogrammes d'argent, en moyenne 8.422 kilogrammes par an. Celle de Sala n'est plus aujourd'hui que de 7 à 800 kilogrammes. Sans faire subir une augmentation notable an Possibilité d'augmatériel et au personnel des mines de Kongsberg, meeettnerb,,a1.1,c;°1,1,P

on pourrait presque tripler leur production; niais à la suite de longues discussions dans le Storting (chambre des représentants de la Norwège), on a décidé que l'extraction annuelle ne dépasserait pas 20.000 marcs, et vu les dimensions du massif argentifère qui est en cours d'exploitation, on a lien

de croire que cette production restera la même pendant douze à quinze ans. Il est facile de voir que la décision du storting est préjudiciable aux intérêts de la mine et à ceux da trésor ; car, en extrayant le plus promptement possible toute la masse d'argent natif qui est aujourd'hui mise à découvert, on pourrait en considérer une portion seulement comme rente de l'Etat , et employer l'autre comme un capital dont le revenu annuel serait affecté aux mines et servirait à payer des tra-

vaux de recherches ou à maintenir les mines en exploitation jusqu'à l'époque où l'on découvrirait de nouveaux massifs argentifères. Des travaux d'art fort étendus ont été exécutés Travaux tramépôtir se procurer les forces motrices néceSsairés àenaaigrxel."0'11,:1"