Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)
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370 SITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE, à l'extraction et à la pré. l'épuisement des paration mécanique eaux' des minerais. Sur la cime du Jousknudden, il y a de petits lacs où se réunissent
les eaux provenant des pluies et de la fonte des neiges ; elles sont recueillies avec celles qui coulent
sur les flancs de cette montagne et maintenues dans des réservoirs, d'où on les amène le long de canaux à la plate-forme de Storeaasen , sur laquelle est l'orifice de la mine du Secours-deDieu. Une partie est employée à un bocard et une laverie, l'autre met en mouvement deux roues extérieures d'épuisement et d'extraction. Les eaux se rendent ensuite à des étangs , d'où elles descendent dans la mine du Roi en faisant mouvoir une roue intérieure servant à l'extraction ; elles passent
ensuite le long d'une traverse à la mine des Pauvres, où elles mettent en mouvement deux roues superposées opérant l'extraction et l'épuisement; enfin elles s'écoulent le long de la galerie Frédéric, qui a environ 1.200 mètres de longueur. A l'extrémité de cette galerie, une portion des eaux est encore utilisée pour le bocard et la laverie où
l'on prépare les matières provenant des deux mines du Roi et des Pauvres. D'après M. Bôbert, on peut évaluer à 200 pieds cubes la quantité d'eau qui est employée par minute pour le service des mines et des bocards. Galerie Christian VII.
Le travail le plus important pour l'avenir des mines de Kongsberg est le percement de la galerie
Christian VII (Pl. n fig. 32), qui doit recouper les principales mines. Elle traversera celles du Roi et des Pauvres à une profondeur d'à peu près 315 mètres au-dessous de la surface ou too mètres audessous de la galerie Frédéric, qui alors deviendra inutile. Plus au Nord, elle atteindra la mine du Se-
DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.
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cours de Dieu à une profondeur de 35o mètres audessous de la surface, c'est-à-dire an dessous de son
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point le plus profond, et elle passera au-dessous de la plupart des autres mines : cette grande galerie d'écoulement aura environ 3.400 mètres depuis son orifice jusqu'à la mine du Secours de Dieu, et si on la prolonge suivant le projet primitif jusqu'à la vallée du Jondals, elle aura alors une longueur de plus de 7.000 mètres.
Gîtes aurifères. Il existe peu de mines d'or en Scandinavie, et Anciennes mines
celles que l'on a exploitées ont dû être abandon- cl'or. nées tôt ou tard , non par suite de la disparition du minerai , mais à cause de sa rareté; c'est du reste ce qui est arrivé à beaucoup de mines 'de l'Europe où l'or était le seul objet de l'exploitation. En Scandinavie, l'or est fréquemment associé Association de l'or aux gites de aux gîtes cuivreux et plombeux; ainsi les mine- cuivre, plomb et rais galénifères de Falun fournissent annuellement argent.
d'or. La galène argentifère des anciennes mines d'Oestra-Silfverberg , paroisse de Stora-Tuna
en Dalécarlie, renfermait 3o grains d'or par mare d'argent. Nous avons signalé à Sandnâset, aux environs d'i\reskuttan, dans le Jemtland, du cuivre
sulfuré accompagné d'or natif; les minerais de cuivre d'Aardal , dans la province de Bergen, et ceux du Tellemarken en contiennent aussi : on en a rencontré accidentellement dans les veines argentifères de Kongsberg , dans les mines de fer d'Arendal, à Nove dans le Nummedal, et à Svappavara en Laponie.
Il y a deux localités en Norwège où l'or a été Mines d'Eidsspécialement exploité, à Eidsvold , entre le lac e"I`e0'dve,espka" Mi6sen et Christiania, et à Skara, dans la paroisse d'Eger, à environ 3 myriamètres au sud de Dram-