Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)
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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE 390 l'examen d'un grand nombre de gîtes démontre que ce ne sont pas de véritables couches ou bancs i nterstrati fiés, mais des niasses lenticul aires alternativement renflées et amincies, à l'entour desquell4 les couches sont ondulées et presque toujours redres.sées. Quant à leur disposition parallèle à la schistosité, on conçoit que les masses ferreuses se soient injectées entre les plans de schistosité ou de stratification du gneiss et des roches calcaires, parce que c'est le sens où elles rencontraient le moins de résistance à leur éruption. Il paraît qu'a cette époque le
terrain gneissique n'offrait pas de grandes fractures transversales à la schistosité ; et, en effet, le phénomène" des filons est fort peu développé en Scandinavie. La soudure qui existe fréquemment entrelesgîtes Soudure entre , les gîtes de mine- de minerais de fer et leurs épontes, résulte de ce que et Leurs les matières qui constituent ces gîtes se sont infiltrées pour ainsi dire à travers les roches encaissantes, par suite de phénomènes moléculaires. Ce caractère de soudure n'est pas toujours bien mar-
qué, quelquefois même entre la roche et le
mi-
nerai, il existe des veines ou plaques chloriteuses (sliiilar) qui jouent le rôle de salbandes. Très-souvent les masses ferreuses un peu conNasses ferreuses paraissent avoir agi comme roches de roches de soulèsoulèvementcar elles se trouvent sur des élevavernent.
DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.
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ques centaines de mètres, qui sont composées en majeure partie de minerai magnétique ; ainsi le Taberg en Srnalande, le Gellivara en Laponie ; il y a aussi clans les monts Ourals des montagnes formées du même minerai. Au point de vue de leur composition, les amas On peut faite divisions de fer oxydulé peuvent être envisagés comme des trois des amas de fer masses douées de caractères un peu variables; si oxydule considéon les considère sous le rapport des gangues, on rés":1 'el e luer gtit);-
peut en faire trois divisions
position.
i° Ceux qui sont formés presque d'un seul élément, le fer oxydulé : ils peuvent être assimilés à des roches simples; 2° Ceux où le minerai est associé à un mélange de divers silicates, et alors il a pu y avoir complication de phénomènes éruptifs et de phénomènes métamorphiques, par suite d'une transmutation de certains éléments des roches adjacentes, surtout lorsque celles-ci contenaient du calcaire ; il s'est produit 'alors des effets analogues à ceux que présente le contact des roches pyrogènes et stratifiées, il y a eu cristallisation de grenats, épidote , paranthine , etc. 3° Les amas formés d'un mélange de fer oxydulé
et de roche amphibolique et ceux en général où
tions de terrain, et il y a même des montagnes isolées, en forme de dos d'âne, élevées de quel-
l'amphibole est la gangue principale du fer oxydulé. Ces derniers peuvent être rangés dans une série dont une des extrémités consisterait en fer oxydulé presque pur, mélangé de quelques cristaux d'amphibole, et dont l'autre extrémité serait représentée
introduit par voie d'injection ; mais vraisemblablement il y a pris naissance, de même que les grenats à base
par du diorite faiblement magnétique, ne contenant guère que des traces de fer oxydulé : au mi-
d'oxydes de fer qui s'y trouvent aussi quelquefois, par suite
de phénomènes de cristallisation dépendant des mêmes causes qui ont produit le métamorphisme de ces roches.
lieu de la série se trouveraient les diorites du Taberg qui l'enferment une proportion moyenne d'oxyde de fer.