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Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)

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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE

Dans ce passage des roches amphiboliques aux amphibotis - masses ferreuses, c'est en général l'élément feld-

Passage des ro ches

ques aux ama ferreux.

spathique qui diminue de proportion et qui est remplacé par du fer oxydulé; néanmoins il se

montre souvent encore en cristaux très-nets; ainsi j'ai souvent observé des lames d'orthOse et principalement d'oligoclase au milieu même du minerai

magnétique. D'ailleurs une partie de l'amphibole est fréquemment remplacée par le pyroxène, c'està -dire par le silicate qui s'en rapproche le plus; souvent aussi elle est accompagnée de grenats, d'épidote et de mica, comme cela a lieu du reste dans beaucoup de roches amphiboliques( 1). Lorsque les masses ferreuses ont surgi du sein Les amas de fer oxydulé sont cones de la terre, présentant un magma pâteux, formé temporains roches de silice, d'alcalis, de bases terreuses, d'oxydes (lues. de fer et de manganèse , les bases se trouvaient généralement en excès par rapport à la silice; alors Io protoxyde et le peroxyde de fer se sont isolés du reste de la masse et ont cristallisé en formant une combinaison saline, l'oxyde magnétique. Toutefois les caractères géologiques des amas de minerai de fer, leur association et leur passage graduel aux roches (lion tiques démontrent qu'ils sont généralement contemporains de ces roches et anté-

rieurs au granite à grandes lames d'orthose et d'oligoclase qui s'y injecte sous forme de veines irrégulières. Je n'attache pas à l'expression de contemporanéité l'idée de formation au même mo(1) En faisant diverses expériences sur les roches diotitiques, j'ai reconnu dans beaucoup d'entre elles la présence du mica ; de façon que le Kersanton de la rade de

Brest n'est point une roche exceptionnelle, c'est une variété de (honte très-riche en mica.

DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.

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ment, mais dans une même période : dans un tableau chronologique des roches les gîtes de minerai magnétique de la Scandinavie doivent être rangés

à côté des roches dioritiques , de même que ceux des monts Ourals auprès des porphyres à bases de pyroxène, d'amphibole et d'ouralite. Bien que dans leur partie essentielle ils aient une Dans la forma_

origine simple, puisqu'ils sont le produit d'injec- 2ndereai Cèdre lions, ces gîtes ont néanmoins donné lieu à des il y a eu plusieurs phénomènes complexes : leur éruption a d'abord iaétadtîôad.e cris-

été accompagnée de phénomènes moléculaires, d'actions métamorphiques; puis entre les fissures de retrait, .entre les fentes irrégulières qui se sont formées pendant la solidification des masses ferreuses, s'est introduit le granite à grandes lames qui

est le gisement habituel des minéraux rares, tels que le pétalite, le triphane, Pa llanite, l'orthite, etc. Plus tard se sont produites les veines de quartz et de spath calcaire qui ont rempli de nouvelles cas-

c'est alors et pendant un temps plus ou moins long qu'ont cristallisé en compagnie du sures :

spath calcaire les zéolites et autres minéraux que l'on trouve dans des fissures ou des géodes. Ainsi

on reconnaît dans beaucoup d'endroits, à Ut5, dans le Midi de la Finlande et aux environs d'Arendal, plusieurs périodes de cristallisation bien distinctes, d'abord celle qui corn prend l'injection et la solidification des oxydes de fer et de nombreux silicates, puis celle des filons granitiques et plus tard la période de cristallisation des zéolites,

du spath calcaire et autres minéraux ; il y a en outre les sliblar qui paraissent s'être produits à une époque intermédiaire entre les filons granitiques et les veines de spath calcaire.