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Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)

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394 Rmarques sur Idae icar iesht aalul ixs a et iaori_l

bonatée.

GITES

ÉTALLIFÈRES DE LA SU ÉDE

On conçoit d'ailleurs qu'il n'existe pas partout des démarcations tranchées entre ces dverses périodes de cristallisation : ainsi de la chaux carbo-

natée a pu cristalliser avant l'introduction des veines granitiques et même au moment où le minerai de fer s'est solidifié, lorsqu'il a surgi au milieu de couches calcarifères. Néanmoins, d'après les observations que j'ai faites, la chaux carbonatée qui a cristallisé au sein des roches pyrogènes ou métamorphiques, à une haute température et sous une forte pression, est habituellement grenue ou à petites lames; elle est plus rarement à très-grandes lames. Ce minéral ne se montre avec les formes secondaires qui lui sont propres, savoir le prisme à

six faces, les métastatiques ou rhomboèdres

secondaires, qu'à l'intérieur des vides, des druses ou des fissures où il paraît avoir cristallisé après coup et probablement par séparation d'un liquide aqueux ou par voie électro-chimique. Les gîtes de fer oxy du lé contenus dans des roches tenus dans des ue la période de transition paraissent avoir la Sur les Oies de fer oxydulé con-

roches de la Pé-même. origine que ceux des terrains primitifs, riode de transi- , c est-à-dire avoir été produits par voie d'éruption; tion.

ils se trouvent, comme nous l'avons vu, près de

la jonction des terrains stratifiés et des roches granitiques zirconiferes , tantôt dans les schistes silicifiés, tantôt clans les calcaires métamorphiques,

et tantôt dans le granite ou le porphyre; ils dépendent plutôt de la zone de contact qu'ils ne sont inhérents à telle ou telle roche. D'après ce que nous avons vu à Aaserud , la formation de ces minerais se rattache, dans certains cas, à l'éruption de roches dioritiques, comme cela a lieu pour les minerais oxyclulés du terrain gneissique. De même que ces derniers, ils paraissent s'être in-

DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.

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jectés dans un état de fusion pâteuse, mais au lieu

de s'introduire suivant des plans de fissilité, ils ont profité des fissures que leur offrait la séparation des roches plutoniques et stratifiées. Je n'ajouterai rien à ce que j'ai dit concernant Minerais de fer

les gîtes de minerais de fer des lacs et marais ; rdaeiss.lacs et ma nous avons vu que la matière ferreuse provient de la décomposition des pyrites et de la dénudation des roches ferrifères - de la Scandinavie, et qu'elle est entraînée par les eaux courantes. Comme l'ont montré plusieurs savants, les acides provenant de la décomposition spontanée des

matières organiques ont servi de véhicule

à

l'oxyde de fer; celui-ci, en se peroxydant, a formé

un sous-sel insoluble qui s'est précipité à l'état gélatineux.

Quant aux gîtes de fer chromé, la liaison intime qu'ils offrent avec la serpentine ne peut s'expliquer qu'en attribuant à ces deux substances la même origine ; elles paraissent s'être injectées si-

Gttes de fer chromé.

multanément à l'état de fusion, tantôt entre les couches de schistes cristallins , tantôt entre les fissures d'une roche diallagique ; on sait d'ailleurs que beaucoup de serpentines sont chromifères.

Résumé des caractères des gites de métaux .sulfurés, sulfarséniés et natifs. Les mines de métaux sulfurés, sulfarséniés

et Gltes en forme'

natifs nous offrent presque tous les types de gîtes que l'on observe dans le reste de l'Europe. En effet, à Kaafiord, Raipas et autres points de la Norwège on a des filons bien caractérisés, coupant les roches stratifiées et massives; mais ce genre de gîtes, qui est le plus fréquent en Allemagne, en France

Tome XV, 1849.

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do filons.