Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)

GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE, 410 riteu ses ou talqueuses , ou par de la serpentine; et en outre les sulfures se sont concentrés autour et souvent à l'intérieur des skôlar. Gîtes en faldIl y a des gîtes en fahlbandes dans lesquels on ban des sns a fe- n'aperçoit ni fentes , ni fissures, tels que plusieurs fissures.n tes ni gîtes de cuivre d'Âreskuttan, du Dovre , de la contrée de Rôraas , etc. : il est fort difficile de déterminer la manière dont le cuivre , le cobalt, le zinc, le plomb, etc., se sont déposés dans ces gîtes. Il semble que l'on éviterait cette difficulté en regar-

dant les sulfures comme contemporains du terrain qui les renferme, comme s'étant formés à l'époque où la sédimentation s'opérait; mais cette hypothèse n'explique pas d'une manière complétement satisfaisante les circonstances diverses que présente la disposition de la matière métallique, car les couches ne sontpas imprégnées partout et uniformément de sulfures; à Tunaberg, par exemple, la masse cobaltifère principale ressemble à une colonne aplatie disposée obliquement par Directions des rapport à la stratification du calcaire. Il n'y a pas lieu de rattacher les dépôts métaldépôts métallifres. lifères de la Scandinavie à un système unique de fractures ou de dislocations: leurs directions sont variables et coïncident en général avec celles des roches schisteuses: En examinant les deux tableaux

joints à ce mémoire on voit qu'elles tendent à se grouper autour des lignes N.-S. et N.-E.; or je. montrerai dans un autre mémoire que ces directions diffèrent peu de celles de deux des principaux systèmes de soulèvement qui ont accidenté Je sol de la Scandinavie et ont redressé les dépôts sédimentaires. Analogie de comavons vu qu'il y a dans les terrains paléeposition minéralogique des gîtes zoïques comme dans les roches primitives des

DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.

411

mines de fer, cuivre, plomb, argent, etc., et que contenus dans les ces métaux s'y trouvent aux mêmes états de com- etetrjaants,lli.ujee binaison : ainsi , clans les terrains siluriens de la primitives. Norwège, le fer se trouve à l'état d'oxydule et quel-

quefois à l'état de peroxyde, de même que dans les schistes cristallins non fossilifères ; on n'y con-

naît pas non plus de mines de fer hydroxyde, ni de fer carbonaté. De même le cuivre et le plomb sont à l'état de sulfure, et l'on v trouve aussi quelquefois du sulfarséniure de cobalt. Cette identité de composition minéralogique des gîtes contenus dans les deux formations gneissique et silurienne est fort remarquable, et pourrait faire supposer que le dépôt des substances métalliques s'est fait en même temps au sein des schistes primitifs et des roches palceozoïques.

Mais cette supposition paraît difficile à admet-

Les caractères de

tre quand on compare les caractères g,éologiques géologiques de ces différents gîtes: en effet, les dépôts méta Ili- ces fères des terrains de transition se trouvent habi- les mêmes.

eff é sr oe in) tts pgats"

tuellement dans une position spéciale, à la séparation des roches stratifiées pa Iceozoïqu es et du g rani te

zirconifère ; ce sont en un mot des gîtes de contact. Or les mines des terrains azoïques ne nous offrent point de caractères semblables : les amas de fer oxydulé paraissent être en relation avec des roches amphiboliques , et les gîtes sulfurifères sont fréquemment en connexion avec des skôlar chlori totalqueux. Dans les amas de contact de la Norwège

méridionale, les sulfures de cuivre et de plomb forment des rognons, des veines ramifiées et des filets réticulés; ils sont aussi parsemés dans les roches adjacentes. Toutefois ils ne constituent point de véritables fahlbandes et ne sont point dissémi-

nés suivant des zones allongées dans le sens de la

Tome XV, 1849.

27