Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)

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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,

» période métallifère, et qui correspond à celle » des roches porphyriques. » Je ne puis admettre cette manière de voir Les porphyres ne forment point dans un précédent mémoire (i ),j'ai déjà montré des roches à part et d'une compo- que les porphyres ne forment point des roches à sition spéciale. part, ayant une composition spéciale, mais que le mOde de structure qui les caractérise tient à des

circonstances particulières de cristallisation et que toutes les roches pyrogènes peuvent offrir la struc-

ture porphyrique ; ainsi n'y a-t-il pas des porphyres granitiques, amphiboliques, pyroxéniques, hypersthéniques, diallagiques, trachytiques, etc.? Il n'y a donc pas eu de période spécialement porphyrique, puisque l'on trouve des porphyres de tous les âges, puisque chaque roche a sa variété porphyrique; il est bien peu d'éruptions où la cristallisation des roches pyrogènes n'ait été imparfaite en certains points et n'ait produit ainsi des porphyres. D'aillenrs les roches pyrogènes, que l'on considère généralement comme métallifères, telles que les roches arnphiboliques , serpentineuses, diallagiques, etc., se sont produites depuis les périodes les plus aneiennes jusqu'à des époques géologiquement modernes; ainsi nous trOuvons toutes ces roches dans les terrains vraiMent primitifs de la Scandinavie, et dans les Pyrénées, nous retrouvons des roches amphiboliques et des serpentines analogues à celles du Nord de l'Europe, mais formées à une époque infiniment plus rapprochée de nous, pendant la période tertiaire. (1) Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. XX, p. 1275 (28 avril 1845).

DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.

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Je ne vois aucune raison de prétendre (in)] y a Il s'est formé des eu dans le refroidissement graduel du globe ter- dépôts métallifèdans la plurestre une période spécialement métallifère ; car res part des terrains depuis la période des terrains primitifs, à laquelle et pendant prestoutes les pése rattachent les gîtes scandinaves, on peut obser- que riodes géologiques. ver des dépôts de substances métalliques enclavés dans presque tous les terrains et appartenant à toutes les périodes géologiques jusqu'à l'époque tertiaire ; seulement on peut remarquer qu'en général les dépôts métallifères deviennent de moins en moins abondants à mesure qu'on passe des terrains les plus anciens aux plus modernes. Cela ne prouve pas que les causes génératrices des minerais n'existent plus et se sont éteintes graduellement, car nous voyons encore aujourd'hui se produire des émanations ferreuses, cuprifères et plombifères

dans les phénomènes volcaniques ; mais le fait peut s'expliquer par cette considération que les gîtes métallifères sont presque constamment en rapport avec des phénomènes d'éruption ou de dis.location, et que les terrains qui composent l'épiderme du globe terrestre ont eu moins de chances de subir l'action de ces phénomènes, lorsqu'ils sont pl us récents, d'autant plus que les formations modernes sont en général séparées par une plus grande épaisseur de roche solide du foyer d'où peuvent émaner les sublimations ou les courants métallifères.

Les mines de la Scandinavie nous fournissent L'apparition. des la démonstration d'un autre fait non moins itn- divers métaux il la surface du gloportant, c'est que l'on ne peut pas regarder rai>. he a-t-elle eu lieu parition des divers métaux à la surface du globe dcailnuorilogzidere comme ayant eu lieu dans un ordre chronologique déterminé. déterminé et pendant des périodes géologiques séparées; car nous voyons que dès la période la

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