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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,

plus ancienne, presque tous les métaux, le fer manganèse, étain, cobalt, nickel, cuivre, plomb, argent, etc. , se sont déposés dans les schistes primitifs de la Scandinavie, et plus tard, à diverses

reprises, les mêmes composés métalliques, isolés ou réunis par groupes, ont pris place dans des formations plus récentes. Cependant, de plusieurs observations faites en diverses contrées, il paraîtrait résulter que les minerais métalliques déposés dans un pays pendant une même période, ou pendant une série d'éruptions successives, ont affecté une certaine tendance à se produire dans un ordre déterminé: ainsi en Suède, en Norwège et en Finlande, les amas de fer oxydulé et oligiste se sont

formés un peu avant les dépôts de sulfures de cuivre, de plomb et de cobalt. En Saxe et en Angleterre, les minerais d'étain sont un peu plus anciens que les minerais de cuivre; il paraît en être

ainsi des minerais d'étain que j'ai observés en Finlande, près du lac Ladoga ; les minerais de plomb d'Angleterre sont plus modernes que ceux d'étain et de cuivre. Toutefois, il est peu probable qu'il y ait à cet égard des règles absolues; le géologue et le mineur doivent se borner à constater ces relations comme des faits locaux dont la valeur et l'importance s'accroîtront de plus en plus, à mesure que leur répétition aura été observée dans un plus grand nombre de contrées. Nous avons vu que les minerais de fer de la Sur l'origine des gttes sulfurifè- Scandinavie paraissent avoir été .primitivement res.

des magmas dans un état de fusion pâteuse,

et

s'être injectés à travers les roches schisteuses dans le points où celles-ci opposaient le moins de résis-

tance. L'origine des gîtes sulfurifères paraît être plus complexe; il en est quelques-uns auxquels

DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.

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semblerait pouvoir s'appliquer le même mode de formation : ce sont ceux où il y a de la pyrite de fer massive, imprégnée de pyrite cuivreuse; mais dans la plupart des gîtes, le cuivre pyriteux, le cobalt gris, la blende et la galène se trouvent disséminés en petite quantité au milieu de roches schisteuses, et il est alors difficile de se représenter ces substances comme s'étant injectées violemment à l'état d'un magma pâteux. J'ai déjà fait voir qu'il est peu probable que les Les sulfures mesui fu res métalliques se soient déposés dans l es roches Laciolingtueen,W,!aninisk

schisteuses au moment même de leur formation : des roches schis-

souvent on a dans le même gîte plusieurs roches t'uses. de natures et d'origines différentes, qui contiennent du minerai en quantité plus ou moins grande. Ainsi, à Falun, on a la roche de quartz, le schiste micacé, le calcaire, le trapp amphibolique et les skôlars, c'est-à-dire cinq roches différentes qui

n'ont pu être formées en même temps et qui néanmoins sont imprégnées de pyrites de enivre et de fer. Il faut donc admettre que si le minerai de cuivre s'est déposé dans l'une des roches ail mo-

ment de sa formation, il a eu la faculté de se déplacer plus tard et de se transmettre aux roches

adjacentes jusqu'à des distances considérables. Mais alors il semble aussi naturel de supposer que la matière métallique résulte d'émanations qui ont

eu lieu à l'époque où les skôlar se sont formés ; les fentes que ceux-ci ont remplies peuvent avoir servi de voies de transport aux émanations cuprifères, et l'on concevrait ainsi pourquoi le minerai se serait déposé de préférence à l'intérieur de ces fentes et à l'entour, indépendamment de l'effet de concentration qu'aurait pu produire la matière chloriteuse.