Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)

II

LITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE, 428 rognons séparés par des étranglements de masses situées plus bas. Les granites et les roches plutoniques en général offrent quelquefois des apparences de ce genre, et l'on observe une disposition noduleuse, même dans les dépôts de houille et d'anthracite, où beaucoup de crains résultent d'une pression latérale qui a refoulé la matière charbonneuse pendant qu'elle était encore molle. Les masses éruptives de fer oxydulé, de granite, de di ori te, etc., ont pu éprouver de semblables refoulements quand elles étaient à l'état pâteux et prendre la forme de rognons ou d'énormes nodules, Quelques cas exceptionnels ne doivent pas cmLes mines de fer le la Scandi- pêcher de regarder les gîtes de minerai de fer de pavie ont l'appaconfirence de aluni-la Scandinavie comme étant normalement nées rectangu- nus dans le sens de la profondeur : en général les laire ou cylin- " travaux ouverts sur ces gîtes s'approfondissent droïdes. verticalement, sans s'élargir ni s'amincir d'une manière notable, mais en présentant l'apparence de cheminées cylindroïdes à base elliptique. On ne cite pas beaucoup d'exemples d'appaturissement du minerai dans la profondeur, et les amas S

sont habituellement exploitables dans presque toute leur étendue. Sous le rapport de la continuitécomme sous les

Les limites des

gttes en fahlban- autres rapports, les oltes enfahlbandes diffèrent des sont vagues, et nées.

indetermi- beaucoup des amas de fer oxydulé ; dans le Nord

de l'Europe les sulfures métalliques ne constituent point habituellement de masses bien caractérisées, dont la forme et la disposition soieut nettement définies; ils sont disséminés au sein des roches, concentrés dans certaines parties, ailleurs trèsclairsemés. Les limites de ces gîtes sont vagues et presque indéterminées; souvent le minerai s'appauvrit en profondeur comme en direction, et par

DE LA NORVVÈGE ET riE LA FINLAIVDE.

429

suite il cesse d'être exploitable avec profit, sans que l'on puisse dire cependant qu'il disparaît tout

à fait : nous avons vu toutefois que le principal amas

cuprifère de Falun se termine à 34o mètres audessous de la surface, que le gîte plombo-argentifève de Sala a offert son maximum de richesse entre 150 et :A. oo mètres, et qu'il devient plus

pauvre au-dessous de ce niveau. Du reste cette classe de gîtes ne peut être assujettie, dans l'état! actuel de la science , à des règles précises : doit se borner à signaler, comme je l'ai fait les caractères généraux de connexion des sulfures avec certaines espèces de roches et leur concentra-

tion clans le voisinage des skülar. On a fait -de nombreux travaux d'exploration sur les veines métallifères contenues dans les ter- nient Appauvrisseen Prof"rains de transition de la Suède et sur les gîtes iv- contenuses réguliers de sulfures métalliques situés dans le ti" .e.rrains midi dela Norwège, au contact des granites zirco- ransition. gialtness

'aères et des terrains siluriens : on a reconnu

presque partout que ces gîtes s'appauvrissent rapidement et semblent même disparaître en pro-

fondeur..

Les gîtes cuprifères des environs de Les filons de dans le Finmarck , qui constituent, comme nous Kaafiord' l'avons vu, des filons bien caractérisés, n'ont pas en Profondeur. encore été exploités à de-grandes profondeurs : quoique les travaux aient été poussés seulement jusqu'à Io° mètres au-dessous des affleurements, on a cru remarquer que plusieurs de ces filons deviennent plus pauvres en s'approfondissant. Les groupes de veines qui constituent les gîtespr oCrojtdi entu, t é (leen, argentifères de Kongsberg , bien qu'ayant une veines argentifétrès-petite épaisseur et peu d'étendue en direction res de Kong'sont offert jusqu'à ce-jour une continuité assez re- berg. marquable, dans le-sets delà-profondeur. Dans les sKeanatsso,radpppiaurva:sir-