Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)
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Grms MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,
la multiplicité et de l'importance des observations déjà recueillies sur les lieux. Les questions relatives à la marche à suivre ne paraissent pas être susceptibles d'une solution générale et constante;
il faut tenir compte de données propres à chaque localité, et variant d'un pays de mines à un autre.
De la richesse des minerais de la Scandinavie. Les minerais de fer oxydulé et oligiste de la Abondance et riche"e desdemi- Senndinavie sont supérieurs aux minerais des aunerais de fer la Scandinavie. n'es contrées, non-seulement à cause de leur bonne
qualité et parce qu'ils fournissent des fers propres à se transformer en acier, mais encore à cause de leur abondance et de leur richesse : ainsi des mines d'Utô on tire annuellement plus de I oo.000 quintaux métriques de minerai, et le gîte principal de Danemora avec ses annexes en fournit près
de 200.000 quintaux. La teneur des minerais de fer varie habituellement de 42 à 5o p. o/o. Sur une moyenne de dix années ( de 1838 à 1843), le rendement en grand des minerais de la
Suède 4 été de 46 de fonte p. o/o de minerai ; ainsi 2.609.344 quintaux métriques (i) ont, rendu 1.201.812 quintaux de fonte. La richesse de certains minerais , tels que ceux du Bispberg , d'Ierna, etc., dépasse 6o p. o/o ; et il en est quelquesuns, ceux par exemple du Taberg, en Smillande, de Hassel, en Norwège , etc., dont la teneur s'abaisse à 30 p. o/o ou même au-dessous. Pauvreté des
Les minerais de cuivre du Nord de l'Europe,
minerais de cul-comparés à ceux des autres contrées, sont généra-
lement pauvres; et dans des pays où le combusti(1) On peut faire abstraction de quelques milliers de quintaux métriques de minerai d'Utii, qui chaque année sont exportés en Finlande.
DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.
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ble, la force motrice et la main-d'oeuvre seraient à un prix plus élevé qu'en Scandinavie, beaucoup de ces minerais ne pourraient être exploités avantageusement. La teneur moyenne de ces matières, telles qu'on les fond dans les usines à enivre; dé-
passe rarement 3 à 4 p. o/o, et l'on en traite à ïreskuttan, dans le Semtland, et à Foldal, en Norwège , qui renferment à peine 2 p. o/o de cuivre après triage. Le bas prix du combustible et de la main-d'oeuvre, l'emploi d'un procédé métallurgique simple, bien approprié aux localités, n'exigeant
qu'une mise de fonds très-modique , permettent de fondre ces minerais sans leur taire subir de hocardage ni de lavage ; d'ailleurs toute préparation mécanique, autre qu'un triage à la main, est impossible pour une partie de ces minerais , pour ceux dont la gangue principale est du sulfure de fer. Les cuivres fabriqués en Scandinavie sont très- B,),qIihm
estimés dans le commerce ; leur bonne qualité cuivres fabriqués provient principalement de la simplicité de C011.1- en Scandinavie. position des minerais qui ne contiennent pas en général d'arsenic ni d'antimoine, etc. Néanmoins les cuivres de Falun sont inférieurs en qualité à ceux de la Norwège, parce que dans les minerais de Falun les pyrites de cuivre et de fer sont accompagnées d'autres sulfures, principalement de plomb et de zinc que l'on ne trouve pas en quantité notable dans les mines de cuivre de la Norwège. Les minerais de cobalt sont encore plus pauvres Pauvreté des que ceux de cuivre; ainsi les roches cobaltifères minerais de coque l'on exploite en Scandinavie ne contiennent bail. pas habituellement plus de 1/2 p. o/o de cobalt, ou de 1 1/2 p o/o de cobalt gris; niais après avoir été triés à la main, les minerais sont bocardés et lavés sur des tables à secousse. Comme le cobalt gris a une densité bien supérieure à celle des an-