Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)
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EXPLOITATION DES MINES D'ANTHRACITE
toutes les excavations, sans exception, sont faites
surie mur. La hauteur des autres galeries est de in',7o; leur largeur est déterminée en raison directe de la dureté du combustible, inverse de sa puissance et de l'inclinaison de ses salbandes, à l'exception toutefois de la galerie d'allongement placée sur le mur, dont la largeur augmente relativement à cette inclinaison. Les rampes sont disposées de différentes manières. Partant de la galerie principale de roulage, elles montent de 00,25 par mètre jusqu'à la limite
supérieure du combustible pour la descente à cette galerie du charbon abattu dans les divers étages. Toutes les galeries d'un étage sont situées dans
un même plan. Celles de traverse sont horizontales et perpendiculaires à la direction moyenne du toit ; les galeries d'allongement sont parallèles
à cette salbande et inclinées comme la
galerie
principale de roulage. L'intervalle entre les étages dépend des difficultés d'abattage, de l'inclinaison des couches et de leur puissance. Quand cette inclinaison ne surpasse pas 600, il est de 4m,5o à 5"',5o dans les masses, et de 3 à 4 mètres dans les couches moins épaisses. Dans tout autre cas, leur hauteur varie de 5'n,5o à 6'".
Dépilages.
Les puits d'aérage aboutissent directement à deux galeries principales de roulage, ou de la superficie du sol à l'une d'elles. Les bures sont foncées d'un étage à l'autre; celles placées contre le toit sont défectueuses dans les dépilages : on doit rarement recourir à leur emploi. Les dépilages sont le but auquel tendent tous les autres travaux. Ils constituent l'exploitation
DANS LE DÉPARTEMENT DE L'ISÈRE.
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proprement dite. Abattage économique, enlève-
ment complet des combustibles, production abondante de charbon pérat et grêle, en sont les résultats. Les galeries principales de roulage et les rampes , sont poussées sans relâche ; les étages sontdi visés en sections composées chacune de toutes
les tailles desservies par une rampe commune, -afin d'en obtenir la prompte jouissance et d'en étendre rapidement l'application. Les dépilages consistent
i° Dans la division des massifs de combustible composant les sections des étages établis dans les masses, par un système de galeries parallèles a, b, c (Pl. [711, fig. i et 2 bis) appelées galeries en chemise , dont le sol est situé dans un même plan ; ces galeries étant séparées entre elles par un pilier f de charbon de i mètre d'épaisseur, à l'exception de la galerie a fai te le long du toit et de celle d'allonge-
ment adjacente b, lesquelles sont espacées de 2 mètres;
20 Dans l'enlèvement complet du combustible placé au-dessus d'une galerie, en la rendant trèsrampante par des tranches successives appelées
remorces. Pour dépiler, reculer ou remorcer par exemple une galerie intacte, on commence par la combler jusqu'au point a (P FU, ,fig. 3) à 7m,50 en arrière de celui c, où doivent aboutir les remorces, appelé point de rupture. Prenant ensuite à ce point a une tranche ab' c' de combustible, mince à sa naissance et augmentant progressivement d'épaisseur, l'ouvrier s'élève de a en b' par-dessus los remblais qu'il suit alors horizontalement jusqn'en cL; pois, revenant au point b', où il çessa de monter (fig. 3 et 4), il enlève pa-
reillement une nouvelle tranche b' de, amincit ainsi l'épaisseur du charbon placé au-dessus du 34 Tome xr, 0349.