Annales des Mines (1849, série 4, volume 15)
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DANS LE DÉPARTEMENT DE L'ISÈRE. EXTLOITATION DES MINES D'ANTHRACITE
534 lées pour ne pas être compromises par l'abattage de la jambe de charbon j séparant chacune de ces galeries de cette taille. 4, Les traversesd' aérage 1, 2, 3 ...(P
section 2) ainsi que tous les travaux accessoires, tels que la seconde partie x" des rampes (fig. 13, sec-
tion C) provisoirement établie, les bures d'aérage z (section Am) sont considérées par l'ouvrier en retraite comme non existantes. Il recule la partie supérieure des rampes et des bures sans s'en préoccuper , comble l'inférieure , ainsi que les traverses d'aérage devenues inutiles dès que les remorces les atteignent. Masses inclinées de 45° à 600. Travaux
La disposition des rampes y est permanente.
préparatoires. Placées à 8o mètres de distance l'une de l'autre, elles sont commencées à 2 mètres d'intervalle de la galerie principale de roulage et continuées pa-
rallèlement au toit jusqu'à ce qu'arrivées à mihauteur d'étage elles joignent alors cette salbande par une petite galerie de traverse h (Pl. IX, fig. 5. section A), puis la suivent en sens opposé jusqu'en p au niveau du premier étage. Après avoir fixé l'emplacement p, du second étage par une rampe semblable r' prise à l'arrivée de la
première r, séparé également d'elle par un petit massif de charbon de 2 mètres d'épaisseur, et avoir atteint la fin F du combustible par un sys-
tème de rampes analogues r", r", déterminant
de mème l'entrée des autres étages p", p", on se reporte au plus élevé et on y pousse simultanément la galerie de traverse p" (section B) et une galerie d'allongement a' contre le toit ; une seconde galerie d'allongement e est chassée en sens opposé au-
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près du départ de la rampe supérieure riT,
à
imètre de distance de cette rampe (section A, 13) aboutissant au toit par une petite galerie de traverse o, passant respectivement à 22°,70 au-dessus et au-dessous du soi des rampes r" et rw, afin de ne lui causer aucun préjudice ; continuée le
long de cette salbande, cette galerie est terminée à mi-distance de deux rampes consécutives par une galerie de traverse d'" que l'ouvrier prolonge sur le mur jusqu'à la fin z du charbon puis il la recule isolément par tranches et remorces exclusivement prises au plafond ( section B, C) de la galerie jusqu'à son entrée, qu'il condamne ensuite par une muraille s après l'avoir parfaitement comblée, ménageant toutefois un passage provisoire sous le toit (section C, D)
pour abréger le parcours des tailles latérales c et d.
On donne à cette galerie de traverse une largeur double de celle des autres, afin d'y rendre l'abattage plus productif, plus avantageux, et de pouvoir donner aux deux parois laissées intactes un fort surplomb sans que les dernières remorces deviennent trop étroites (sections D, E).
En même temps, la première galerie a' ouverte immédiatement contre le toit, pénètre dans une galerie de traverse d'u, semblable à la précédente el" (section A, B) faite par un ouvrier venu de la rampe placée en avant. Ces deux galeries de traverse d' ' clx" sont en outre mises en communication avec le fond de celle p" par des galeries b,b' , percées en suivant le mur. Les massifs de charbon M et M' renfermés entre les galeries de traverse p", p;", p,", sont donc ainsi subdivisés par celles d,' " , d" chacun en
Dépilages.