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lorsque j'ai trouvé, dans le iWining journal du 20 mars 1847, la description d'un nouvel appareil de préparation mécanique breveté en faveur de M. W. Brunton. Cet appareil, qui est donné dans le numéro du 27 pour être employé depuis deux ans dans plusieurs mines, est, sans aucun doute, l'appareil Brunton dont on parlait tant à Carthagène en juillet 1845, mais dont le fils de M. Brumon làisait mystère. L'article du journal anglais est donc un complément nécessaire de mes notes sur la préparation mécanique des *minerais dans le midi de l'Espagne. En voici la traduction : « On s'occupe maintenant avec un vif intérêt du travail
Table de Brun-
DANS LE MIDI DE L'ESPAGNE.
65 » 1) est une tablette sur laquelle coule de l'eau claire;
PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
ton pour la pré-» de cette machine qui produit une grande économie dans paration mécanique des minerais. » les frais de préparation mécanique; c'est pourquoi nous
» nous empressons de donner une description illustrée de » la nouvelle méthode de lavage. »
(La fig. 16, Pl. I, est intercalée dans le texte anglais.)
» E est un réservoir qui reçoit le minerai préparé ou mis au net ;
» F est un autre réservoir dans lequel tombent la boue el les déchets.
» La roue hydraulique est là pour imprimer à la. toile » sans fin un mouvement de translation continue, de bas » en haut en sens inverse du courant de l'eau. Sous Fin-
fluence des deux courants réunis, savoir le courant » d'eau chargé de matière qui tombe des distributeurs, et. le courant d'eau claire qui passe par-dessus la tablette D, » les nulles valeurs sont entraînées vers le bas de la table » et finalement dans le bassin F; tandis que le minerai,
» qui résiste à la force du courant en raison de sa plus » grande pesanteur spécifique, remonte avec la toile au» devant de l'eau claire, à l'action de laquelle il se trouve » exclusivement soumis pendant son passage entre le dis» tributeur B et la tablette D. Une fois cette tablette dé» passée, le minerai nettoyé échappe à l'action de l'eau ; » il reste adhérent à la toile jusqu'à ce que celle-ci venant
à baigner dans l'eau du bassin E, le minerai s'en dé» tache pour se déposer au fond du bassin. » Ainsi le jeu de l'appareil comprend : un courant con>) tinu de matière à préparer passant sur le plan incliné B;
un courant continu de déchets descendant vers le enfin un courant continu de minerai net » bassin F; qui va se déposer dans le bassin E. » On trouve qu'aucune des méthodes usitées n'est capable de produire le même effet au double point de vue » de la quantité du rendement et de la netteté du produit. » C'est particulièrement l'appauvrissement des déchets » qui vaut à l'appareil-Brunton la grande économie qu'il » procure ; car, quelle que soit la négligence de l'ouvrier » préposé à la conduite du lavage, il n'y a pas de perte de cc minerai possible tant que la roue est en mouvement (no ore is being wasted so long as the watei-wheel is ai worli); tandis que, dans l'ancienne méthode , la négli» gen:ce du laveur peut laisser une grande quantité de mi»
cc A. est une pièce de toile à voile longue de 30 pieds et
disposée en bande sans fin par la réunion des deux cc
cc
bouts; des tringles de bois sont fixées transversalement dans l'intérieur de la toile, qui est tendue sur un châssis
au moyen de rouleaux, de manière à présenter, à sa partie supérieure, une surface de 12 pieds de long sur 4 de large. Des écrous G, G, permettent de faire varier la pente de cette surface à la convenance des matières à traiter. » B est un plan incliné qui porte plusieurs cannelures aboutissant à l'extrémité de l'auge C. C'est dans cette » auge qu'on place d'abord le minerai à préparer ; après avoir été délaye, il eu sort pour être distribué dans les » cannelures de B.
cc
Tome X171, 1819.