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toïdes ; on voit que celui de /a pegmatite du Xénois ne présente non plus rien de bien particulier, et l'orthose de la syénite du ballon d'Alsace (a), qui a même couleur quelni, est celui duquel sa composition chimique le rapproche le plus.
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devenue brun-noirâtre à la partie extérieure de l'échantillon, est encore d'un blanc-argenté dans sa
partie intérieure. Ce changement de couleur est d'ailleurs d'autant plus remarquable, qu'il est tout différent de ceux qu'on observe en général dans
deux feldspaths; l'absence d'un feldspath du sixième
les silicates à base de fer et même dans certains mi cas plus riches en fer, tels que les micas des roches
système dans celle que nous étudions en ce moment mérite donc d'être signalée. Je ferai remar-
mencent à s'altérer ; pour le mica, c'est en parti-
Une roche granitoïde renferme généralement
quer, du reste, que ce n'est pas une anomalie particulière aux Vosges, car en examinant les peg-
matites d'un grand nombre d'autres localités, à Mica argenté.
DE SAINTÉTIENNE (VOSGES).
part de très-rares exceptions, je n'y ai pas observé non plus de feldspath du sixiiqne système. Le mica est toujours à reflets brillants et argentés ; lorsqu'il est vu par réflexion, sa couleur varie du blanc d'argent au gris de fumée, le plus ordinairement elle est blanchâtre ou grisâtre; lorsqu'il est vu par transmission , elle est un peu rosée ou même lilas. Il s'altère d'une manière toute particulière par l'action atmosphérique ; au lieu de commencer par se rubéfier, comme cela a lieu généralement pour les minéraux silicatés qui contiennent du fer, il perd son éclat argenté, et, ainsi qu'on peut l'observer aux Arrentées de Corcieux , aux Xettes, à Phaunoux, à Ceux ,il prend alors une couleur sombre semblable à celle du mica brun de tombac des granites ; cette couleur tire tantôt sur le brun-noi-
râtre, tantôt sur le brun, probablement suivant qu'il est plus riche ou moins riche en fer : on serait même tenté de croire que c'est un mica diffé-
rent, si on n'observait souvent une lamelle qui, (a) Annales des mines, !le série, t. XIII, p.
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volcaniques qui se rubéfient quand ils com-
culier ce qui me paraît avoir eu lieu dans la variété
qui a été désignée sous le nom de rubellane. Sa densité est de 2,817.
Au chalumeau il fond, mais beaucoup plus difficilement que le mica gris-lilas argenté de Rosena, qui sert à la préparation de la lithine et qui a quelque ressemblance avec lui : la lithine doit d'ailleurs rendre un mica plus fusible, et je n'en ai pas trouvé dans le mica de Ceux; il serait cependant possible qu'il en renfermât une légère
trace, ainsi que semblerait l'indiquer une très-
petite altération de la capsule de platine dans laquelle j'ai fondu le chlorure alcalin. Après avoir calciné et porphyrisé ce mica de la pegmatite, j'ai essayé de l'attaquer par l'acide sulfurique, mais je pas pu y parvenir sous ce rapport, il se distingue donc bien du nrica brun de tombac des Granites et des Minettes des Vosges qui se laisse, au contraire, décomposer d'une manière complète par l'acide sulfurique et même par l'acide hydrochlorique.
L'analyse du mica argenté et blanc-grisâtre, provenant de Ceux, commune de Saint-Etienne, a été faite par le carbonate de potasse ainsi que par l'acide fluorhydrique, et j'ai trouvé :