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SADLES AURIFÈRES DE LA CALIFORNIE
isolés de la roche et concentrés dans un terrain meuble offrant un moyen facile de les étudier. Sables de Mural. J'ai examiné deux variétés de sable de l'Oural : l'une qui a été envoyée à M. Becquerel par le gouvernement russe et dont ce savant a remis des échantillons au Muséum d'histoire naturelle l'autre recueillie par M. Le Play sur les lavages mêmes. Le premier est sans doute un produit de lavage moins concentré que le second ; il contient seule-
ment io p. o/o de fer oxydulé ; la plupart des
fragments qui le composent sont quartzeux. Le second renferme 22,1 a p. o/o de fer oxydulé attirable au barreau aimanté. M. Le Play, attaché à l'expédition scientifique de l'Oural, exécutée par M. Demidoff, m'a communiqué sur le lavage de ce sable des renseignements précieux qui me permettront plus loin de hasarder quelques conjectures sur la richesse du sable de la
Californie. Cet ingénieur a fait de nombreuses expériences pour constater la richesse des lavages aurifères des sables de
- il a reconnu que
les lavagesles plus riches donnaient o,000 000 8, et qu'on traitait encore des sables dont la teneur en or était seulement de 0,000 000 1. Le sable que M. Le Play m'a remis appartenait de schiste micacé étaient exceptionnels. Cette remarque intéressante ne me parait pas détruire la supposition que
j'ai faite sur le gisement de l'or. Les porphyres jouent peut-être le rôle de roches enrichissantes et l'or au-
rait été introduit clans les schistes micacés qui seraient en contact avec eux. Ce serait analogue à ce que l'on observe au Brésil, où l'or est en petites plaquettes et en veinules dans un schiste micacé qui porte tous les caractères d'une roche métamorphique.
DE LA NOUVELLEGRENADE ET DE L'OURAL.
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à la Première espèce; il avait été concentré de manière que Io° gr. de sable lavé provenaient de 3.2oo kilog. de sable brut. Sa richesse en or était donc de 0,00256. Le quartz, si abondant dans le sable remis par M. Becquerel, était comparativement rare dans celui-ci; il appartenait à trois variétés, savoir
du quartz hyalin incolore, du quartz améthyste et du quartz enfumé. Le minéral le plus abondant paraît êtrele fer oxydulé titanifère ; il est noir à éclat brillant, un peu résineux ; les grains sont généra-
lement arrondis et sans forme, de sorte que je n'ai pu y distinguer de fer oligiste. Je crois, du
reste, que si cet oxyde de fer existe dans ces sables, il est au moins très-rare, car je n'ai pu isoler de grains donnant la poussière rouge; j'ai remarque des grains allongés ayant une forme prismatique grossière, qui m'a rappelé la mengite (fer oxydé titané ), assez abondante, du reste, dans les montagnes de l'Oural. On aperçoit distinctement des grains d'un jauneverdâ tre transparent, à chatoiement laiteux qui paraissent appartenir à de la cymophane. J'ai vu également quelques cristaux de zircon blanc dont les formes étaient appréciables, quoique les arêtes en fussent fortement émoussées ; les faces de l'octaèdre h' dominent beaucoup et les cristaux en sont surbaissés.
Les grains de cette variété de sable de l'Oural sont généralement très-arrondis et portent, par conséquent , les traces d'un frottement long et
peut être d'un transport assez éloigné. Leurs dimensions sont généralement assez uniformes, ce qui m'a permis d'en compter un certain nombre. Les proportions relatives que m'a données cette évaluation grossière sont les suivantes :