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SUR LA PRODUCTION ARTIFICIELLE '
D'après les essais qui viennent d'être exposés, la silice peut s'obtenir en masses cristallines quand
on décompose le chlorure silicique par la vapeur d'eau à une température élevée. Mais la cristallisation est incomparablement plus difficile à obtenir que celle de facide.titanique, et à plus forte raison que celle de l'acide stannique ; pour ce dernier, il cristallise avec la plus grande facilité. Température Dans les expériences dont je viens d'indiquer ,Pe`einéeleecerilisti1: les résultats, les cristaux d'acide stamrique, d'acide usation s'opère dan les expé-
titanique et d'acide silicique ont été déposés vers
extrémité du tube de porcelaine, dans la partie cèdent, qui était extérieure au fourneau , et à une température à laquelle le liége ne s'altère que peu, c'està-dire à une température inférieure à 3000. Cause de ia vaLes cristaux ne se sont déposés en masses Cris-
rieneess
qui pré,
rianon de nature dit dépôt suivant
--
"qu'àrentrée du tube de porcelaine ;
la
longueur du partie moyenne qui était la plus chauffée en était tube de porcedépourvue ; à rautre extrémité du tube est un laine. la
dépôt de la substance, mais ce dernier dépôt est toujours amorphe. Ces différences dans la manière
d'être du dépôt s'expliquent facilement. La réaction se fait complétement à l'entrée du tube quand les deux vapeursarrivent dans les proportions atomiques. Mais tantôt la vapeur d'eau, tantôt la vapeur de chlorure prédominent à l'extrémité du tube; l'eau, qui, dans le premier cas, va se conden-
ser à l'extrémité du tube, sert à décomposer le chlorure qui peut passer en excès dans d'autres instants de l'opération. On peut encore observer que le dépôt cristallin dépôt dans "ne se fait à peu près uniformément sur toute la péméme section transversale du mpnéne du tube , dans une même section tractstube. versale. Cela n'a pas lieu quand un dépôt se fait par voie mécanique; ainsi , si on insuffle dans le Uniformité du
DE QUELQUES ESPÈCES MINÉRALES.
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tube de la silice en poudre impalpable , telle qu'on l'obtient par l'une des opérations précédentes, cette
silice se dépose surtout à la partie inférieure du tube, tandis que l'action de la pesanteur se fait à peine sentir sur le dépôt formé par voie chimique. Une disposition comparable à cette dernière s'observe dans les filons métallifères , et dans d'autres
gisements naturels où il s'est fait des dépôts par voie chimique. Enfin, ce qui caractérise encore ces dépôts for- Forte adhérence
mes par voie chimique, c'est leur extrême adhé- dpeas, osri rence. aux parois des tubes; les cristaux d'oxyde d'étain, quoique déposés à une température inférieure à 3000, et par conséquent beaucoup au-dessous de celle à laquelle ils seraient susceptibles de se ramollir, se fixent très-fortement aux parois du
tube de porcelaine; l'adhérence est telle que l'on peut avec peine les enlever en grattant avec force à l'aide d'une lame d'acier. Si le tube, au lieu d'être
formé d'une substance compacte comme la porcelaine, était poreux comme la plupart des roches, on verrait l'oxyde d'étain y pénétrer, ainsi qu'il est arrivé à certains minéraux métalliques et surtout à l'oxyde d'étain naturel, qui se sont infiltrés avec une grande facilité des filons dans les roches encaissantes. Les mineurs savent, en effet, que la roche adjacente aux filons d'étain est eu général assez riche pour être exploitable et souvent même avec plus d'avantage que le filon même. 20 De l'origine des petits filons titanifères des Alpes.
Plusieurs régions des Alpes, particulièrement le massif du Saint-Gothard et l'Oisans, sont con-
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