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, DU GOLFE DE GASCOGNE,
SUR LES DUNES
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ne pourraient se déplacer sur le plan horizontal, et elle est donnée par la relation 0. cos. cpSlfl L'inclinaison de 33° que l'on a attribuée à la direction du vent est une supposition qui ne se réalise que dans de rares circonstances, dans le mais il arrive cas de tourbillons, par exemple ; maintes fois que le vent plonge avec une inclinaison de 12 à 200. soit Admettons comme nouvel exemple que a vient: droit, soit 16° 2/3, il égal à 1/6 d'un angle cos a -= 0,966
et sin ct
0,26.
Appliquant ces données à la formule générale, l'on trouve que les valeurs de i, correspondantes par à des vitesses du vent de 12 et de 20 mètres tandis 25' et de 230 3o'; seconde, .seront de 4° horizonque si le vent soufflait dans une direction
tale, les mêmes valeurs seraient de 12° 3o' et
de 36° 3o'. Il serait facile de multiplier les exemples mais
rendre bien ceux que l'on a cités suffisent pour compte des circonstances de relief que présentent les versants des dunes du côté de la mer. Ainsi, lorgne l'on observe un grand nombre de inférieure couces surfaces, l'on voit que la partie verte de grains de sable de 2 millimètres de diamètre en moyenne est disposée suivant des pentes de 6 à 12°, tandis que la partie supérieure , composée de sables plus fins, présente des inclinaisons de 15 à 20°. Il arrive même que l'on rencontre des pentes plus fortes, mais elles ne sont qu'accidentelles, et les cimes composées de matières meude bles et légères s'écroulent bientôt sous l'action violents orages.
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Ces diverses pentes se raccordent par des cour-
bes, dont la concavité, variable, est toujours cependant peu prononcée. On se rend encore bien compte du peu d'effet que produisent des vents très-impétueux , mais de direction plongeante, et l'on s'explique ainsi la faible déclivité des versants montueux de certaines dunes qui se sont formées brusquement sous l'influence d'un impétueux orage. C'est surtout dans l'intérieur des dunes que se font sentir les vents plongeants; ils se précipitent du haut des cimes et s'engouffrent à travers les ouvertures laissées libres avec une véritable furie. Il arrive alors qu'ils s'attaquent à des talus dont l'inclinaison est tournée dans le même sens que la leur, et qu'ils prennent pour ainsi dire en écharpe. Le bouleversement est général; les cimes s'écroulent de toutes parts et le sable soulevé en masses tourbillonne en tous sens. Surpris par la bourrasque au milieu de ces solitudes, le voyageur se trouve subitement enveloppé dans une atmosphère de sable; il demeure immobile, ne sachant de quel côté diriger ses pas, et lorsque le calme revient, la scène qui l'entoure a tout à fait
changé d'aspect. De pareils orages sont l'un des épisodes les plus curieux d'une excursion dans les dunes. Ils donnent une idée des terribles tempêtes de sable qui, dans les déserts embrasés de l'Arabie, ensevelissent des
caravanes entières, et qui ont même détruit de nombreuses armées.
La mobilité des dunes est un de leurs tères essentiels, et elle les rend un fléau caracpour les populations voisines. Incessamment poussées par les vents régnants vers l'intérieur des terres, elles ont recouvert une étendue de terrain considé-