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332 EUPHOTIDE D'O DERN. CaniqUe d'amphibole, car je n'ai soumis à l'analyse que des lamelles cristallines paraissant bien homogènes ; je pense qu'il en était de même pour l'oxyde de chrome , bien que le diallage d'Odern n'ait pas
la belle couleur verte de la smaragdite et qu'il v ait quelquefois dans le diallage des grains de fer oxydulé chromifère pouvant s'attaquer en partie par la fusion avec du carbonate de potasse. La teneur en chaux est élevée; par conséquent,
le minéral d'Odern ne saurait être rapproché
des variétés de pyroxène qu'on désigne sous le nom d'hypersthène , car elles n'ont que peu ou point de chaux ; l'analyse précédente montre au contraire que c'est un diallage ayant une composition très-voisine de celle du "diallage du Piémont , analysée par M. Regnault (i) , qui provenait également. d'une Euphotide ; la teneur en silice est , il est vrai, un peu faible pour un diallage ; mais si l'on admet que 3 atomes d'alumine remplacent 2 atomes de silice , il est facile de voir par le calcul des quantités d'oxygène qu'on retrouve Fer oxydulé.
la formule générale (Si) (R)'. Il y a du le r oxydulé dans l'euphotide d'Odern , de même que dans la plupart des roches à structure cristalline bien développée, auxquelles on attribue une origine ignée , et qui sont essentiellement formées d'un feldspath du sixième système associé à un silicate de fer, de magnésie ou de chaux, tel que le pyroxène, l'hypersthène, le diallage et l'amphibole; il est en grains cristallins, que leur éclat métallique f'ait facilement reconnaître ,et
qui sont plus particulièrement engagés dans les (I) Annales des mines, 3e série t. XIV. Examen chimique de quelques variétés de diallage , par M. Regnault, p. 149.
EUPHOTIDE D'ODEI1N.
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lamelles de diallage , dans lesquelles ils se sont
développés.
Il y a aussi de la pyrite de fe r. L'euphotide renferme presque toujours du tale, ainsi que l'a f'ait observer M. Ch. d'Orbigny ( 1); dans l'euphotide d'Odern, il est le plus généralement en lamelles microscopiques qui pénètrent_ les divers minéraux de la roche, en particulier le feldspath, et qui remplissent des fissures dans lesquelles elles rayonnent autour d'un centre ; elles
ne sont ordinairement visibles qu'après une calcination qui leur donne une couleur brun de bois clair à reflets bronzés, ou après une attaque par l'acide chlorhydrique qui laisse des squelettes de silice ayant conservé la forme du talc, et présentant de petites étoiles blanches à éclat nacré. Cependant à Odern , on trouve aussi le talc en
nodules assez gros, ainsi que je l'ai déjà fait ob-
server pour feuphotide de Corse (2), et de même que dans cette dernière roche, il est encore associé avec du fer oxydulé. J'ai analysé ce talc, qui a une structure rayonnée un peu confuse, lui donnant quelque ressemblance avec la pyrophyllite ; il est en lamelles cristallines s'entre-croisant et s'enchevêtrant les unes dans les autres, et ayant souvent plus d'un centimètre de longueur : ces lamelles sont translucides, tendres et douces au toucher; elles forment une masse assez compacte qui se laisse couper au couteau comme la stéatite. Elles ont une couleur blanchâtre ou blanc-verdâtre; par l'altération atmosphérique, elles prennent à la surface une Ch. d'Orbigny. Dictionnaire universel d'histoire naturelle. Euphotide. Bulletin de la Société géologique, 2° série, t. VI, p. 554.
Torne XVI, 1849.
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Pyrite de fer. Tale.