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364 Pâte feldspathique.
PORPHYRE DE sel-11111%mm
Dans lés parties du porphyre de Schirmeck
exposées à l'action de l'air, les cristaux d'oligoclase
se kaolinisent les premiers, et leur couleur blanche se détachant sur un fond rougeâtre ou bru-
nâtre met bien la structure porphyrique de la
roche en évidence; cette structure apparaît encore très-bien quand - on fait bouillir la roche avec un acide, ou quand ou la calcine : on reconnaît alors facilement que ces cristaux sont entourés par une pdte non cristalline, compacte, à éclat gras et cireux, qui fond assez difficilement (1); elle a une couleur généralement un peu plus foncée que celle des lamelles d'oligoclase, et bien qu'elle soit verte et opaque lorsqu'elle est en masse en petits éclats elle est verdâtre et translucide ; elle se rubéfie et elle se kaolinise à la manière du feldspath, aussi je la désignerai sous le nom de pdte feldspathique. Cette pdte fait avec l'acide acétique une légère. effervescence, qui montre que dans certaines par-
ties elle est mélangée d'un peu de carbonate de chaux ; traitée ensuite par l'acide chlorhydrique, elle fait encore une effervescence qui est même plus vive que pour les roches qui viennent d'être décrites : il paraît donc que les infiltrations du carbonate de chaux qui forme la roche encaissante du porphyre, ont contribué à y augmenter la quantité de carbonates mélangés. D'après des recherches que j'ai faites antérieu-
rement, la teneur en silice de la pdte feldspaMasse de la roche.
thique doit être à peu près égale à celle de foligoclase qui y a cristallisé. Comme d'ailleurs la pdte feldspathique et l'oligoclase constituent presque entièrement la roche, (1) Hogard. Aperçu do la constitution minéralogique et géologique du département des Vosges, 1845, p. 77.
PORPHYRE DE SCHIRMECK.
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il en résulte que la teneur en silice du porphyre de Schirmeck est aussi à peu près égale à celle qui a été trouvée pour son oligoclase.
MM. Rozet et Hogard (1), qui ont décrit la
grande carrière de Schirmeck, font remarquer que le porphyre a empâté des morceaux de calcaire et qu'il a pénétré dans ce calcaire en se moulant dans ses anfractuosités comme aurait pu le faire une matière liquide. Aux fours à chaux qui sont au -dessus du village
des Minières, près de Framont , j'ai trouvé un porphyre à base d'oligoclase identique à celui de la grande carrière de Schirmeck qui vient d'être décrit, et aux Minières de même qu'à Schirmeck ce porphyre est associé à une dolomie caverneuse et bréchi forme qui sert à faire de la chaux hydrau-
lique de bonne qualité : cette dolomie renferme
quelquefois du fer oligiste et elle empâte aussi des fragments de porphyre et de granite (2). MM. Fournet, Thiollière et Sauvaneau (3) ont observé à Rochecardon et à Èrancheville une roche qui pénètre un micaschiste, et qui de même
que celle que nous venons d'étudier est formée d'oligoclase et de mica; cette roche a d'ailleurs une structure cristalline beaucoup plus développée que le porphyre de Schirmeck et foligoclase y est en gros cristaux blancs, à éclat vitreux, qui sont associés à du mica brun-noirâtre. D'après une analyse de M. Damour, cet oligoclase a une teneur en Rozet. Description de la région ancienne de la chaîne des Vosges, p 74. Hogard. Aperçu, etc.
p. 77. Cartes, croquis et coupes, i846, pl. 15. fig. 7. Bulletin de la Société géologique , 1" série, t. VI, p. 44. Drian.
Tonie
Minéralogie et pétralogie , p. 287-291.
J7I, 1849.
G isemeut,