Annales des Mines (1849, série 4, volume 16) [Image 223]

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MINES ET MINIÈRES

partie supérieure du gîte est mise à jour à une petite distance du village d'Ottange dans une large tranchée qui a été faite pour la construction d'un haut-fourneau ; on l'a aussi traversée par un sondage ouvert sur le flanc gauche de la vallée, en face de l'ancienne usine. En résumé, la puissance du gîte à Ottange est de 35 mètres, sur lesquels il y a gr°,5o de minerai exploitable. Celui que l'on extrait à Valerz revient sur place à i franc la tonne. Vallée de l'Al' zetle.

Si de la vallée d'Otta tige nous passons dans celle

de l'Alzette qui en est voisine, nous trouvons les mêmes circonstances de gisement pour le ruinerai oolithique, toutefois avec un développement moins considérable; la masse supérieure, si puissante dans la première vallée, parait être ici considérablement réduite. Le gîte se compose d'alternances de cou-

ches minces de minerai et de calcaire lamellaire sableux, renfermant quelques grains d'hydroxyde. Il y a, à la partie inférieure du dépôt, une couche de minerai dont la puissance varie entre 2 et 3 mètres, et ou rencontre toujours à la partie supérieure les marnes grises, micacées , dont il a été question. L'ensemble de la formation peut avoir de 15 à 20 mètres de puissance. Elle est exploitée à ciel ouvert dans trois localités voisines de la au sommet de la colline vallée de l'Alzette qui domine le village de Russange ; 2° près du haut-fourneau de Sainte-Claire; 3° sur le chemin de cette usine à Thil. Elle se montre au jour en beaucoup d'autres points , notamment dans un chemin creux qui traverse ce dernier village, dans un petit vallon au-dessous de Cantebonne , au Kamerberg près d'Audun , et sur le chemin d'Audun à Villerupt.

DE L'OUEST DE LA MOSELLE.

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Les vallées de la Moulaine et de la Côte-Rouge

Vallées de ta

présentent également une succession de couches ittue_11110% etdela

de calcaire sableux et de lits de minerai oolithique

rougeâtre, dont la partie inférieure consiste en une couche assez puissante de minerai. Ce sont les assises supérieures que l'on exploite sur les deux

flancs de la vallée de la Moulaine, près de l'ermitage Saint-Jacques, pour le service de l'usine récemment créée dans cette localité. On y remarque , immédiatement au-dessous des marnes grises, une couche calcaire peu épaisse pénétrée d'une grande quantité d'empreintes de bivalves difficiles à déterminer et de grains oolithiques de la

grosseur d'un pois. Au Rochet', près des forges d'Herserange, et à la butte du Stemery, commune de Saulnes, l'exploitation a lieu par tranchées à ciel ouvert et par petites galeries dans la 'couche inférieure, laquelle est très-sableuse et renferme, en outre, de gros blocs de calcaire bleu qui se fondent dans la masse et sont la représentation du minerai bleu de Hayange. Le minerai du Stemery est presque friable; U contient bea ueoup de coquilles brisées en très-petits fragments; les plaquettes d'hé-

matite de fer y sont aussi très-abondantes.

Sur la berge gauche de la route de Longwy à

Vallée de la

Arlon, près du village de Mont Saint-Martin , le Chiers. gîte paraît au jour sur une grande hauteur ; il ressemble pour sa composition à celui qui est exploité à Moulaine. Il n'y a point d'exploitation dans cette localité ; mais, si on descend un peu dans la vallée

de la Chiers, on rencontre bientôt le village de Longwy-Bas, près duquel il en existe plusieurs. On ne retrouve plus là les alternances de calcaire et de minerai presque friable que nous avons observées en un si grand nombre de points. Le gîte est réduit à deux ou trois couches assez puissantes