Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
MINES ET MINIÈRES
474 Minière.' de saint-mmeré.
et se prolongent au Sud jusqu'aul)ois de la Cire-des-nais. L'exploitation de ces veines est actuellement suspendue ; mais elles paraissent renfermer encore du ruinerai, sui tout dans leur 5
prolongemenum Nord du chemin dont il a été question; celui ci est d'assez bonne qualité. Enfin , toujours du même côté de la Chiers, près de la ferme de Vacbemont, située au NordOuest et au-dessus de la ville de Longuyon , on a
exploité un dépôt tout à fait insignifiant de minerai en petits grains. On comprend, sous le nom de minières de SaintPancré , les exploitatiOns qui s'étendent sur le territoire des sept communes de Cosnes , Gorcy, Vi le flondlemont, Saint-Pancré , Tellancourt, Villars-la-Chèvre et Fresnois-la-Montagne; elles sont principalement concentréesdans lés bois si-
tués entre là route de Paris à Luxembourg par Verdun et la frontière belge. Ces exploitations forment un groupe bien déterminé dans lequel le droit d'extraire du minerai de fer a toujours été réservé à certaines forges, en vertu 'd'anciens édits des ducs de Lorraine, lesquels ont été confirmés par un arrêté des Consuls, en date du 15 pluviôse an XI. , et par un décret impérial du 24 août i3i r. Ce droitest aujourd'hui partagé entre les usines de Longuyon (Moselle), Lopigneux(Moselle), Buré,. la-Forge (Meuse), Llerserange (Moselle), Stenay (Meuse) , Chu nveney (Ardennes) et le. service deil'Artallerie (I). L'époque de la découverte des (1) Le décret du 24 août 1811 .ne mentioane que les usines de Longuyon, Loligneux , le Dorlon , Berchivvé et Stenay, ainsi que l'Artillerie; mais le fourneau de Berchiwe ayant cessé, en 1814, d'appartenir à la France,
DE L'OUEST DE LA »SEUL
475
minières de Saint-Pancré est fort ancienne, et leur importance a dû être considérable, si l'on en juge par l'étendue et la profondeur des excavations qui y ont été pratiquées. Aujourd'hui , elles he renferment plus que -ciuelques veines éparses ou des terrains déjà plusieurs Ibis fouillés, dans les-
quels les propriétaires des usines ci-dessus désignées parviennent difficilement à se procurer leur contingent , et il devient de jour en jour plus évident qu'elles sont à peu près épuisées. Mais si, sons le rapport des ressources qu'il peut, encore ofFrir, le gîte de Saint-Pancré ne mérite pas d'être comparé à ceux d'Aumetz et de Butte, avec lesquels il a , comme on le verra plus loin , tant d'analogie, il est digne, à d'autres égards, de fixer notre attention. En effet , le bassin dans lequel le minerai s'est déposé, imparfiii cernent découvert dans ces derniers, est ici Mis à jour clans toute son étendue; et il arrive, circonstance de nature à faire les droits qu'avait ce fourneau furent dévolus , par décisions du directeur général des mines, en date des 24 janvier 1820 et 20 août 1821, approuvées par décison ministérielleAu 6 septembre 1823, aux usines d'Ilerserange et partagés entre elles à raison de 900 tonnes pour Herserange et de 600 pour Chauvency. Quant au haut- fourneau de Bure la-Forge, il a été construit, dans ces dernières années, en remplacement de celui chi Dorlon , auquel il se trouve, par conséquent, substitué. En vertu de l'arrêté da Consul et du décret impérial qui viennent d'être rappelés, une somme de 25 centimes,
par tonne de Minerai (lavé) enlevée des minieres, est payée en fin d'année par les ruait re4'de forges , au profit de la caisse dite d'amélioration des minières de SaintPancré. Le garde-mine est soldé sur les fonds de cette caisse. J. L.