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MINES ET MINIÈRES
après le lavage, mélangés au minerai, ce qui en
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trionales qui occupent, au contraire, une région où la déclivité du sol est très-prononcée, le minerai se trouve ordinairement pêle-mêle avec des
rection que celles qui s'étendent dans les bois de Saint-Pancré, au-dessus du village de ce nom , et elles sont à peu près dans leur prolongement. La plus méridionale de ces veines, celle qui se trouve en même temps la plus voisine du quart en réserve des bois de Ville, est la plus large et la plus lon-
le nom de chalin. La richesse du chalin ou sa teneur en minerai est fort variable ; il y en a qui ne renferme que
Pierremont par une petite cavité dirigée très-sensiblement du Nord au Sud, et son prolongement, rejeté à quelques mètres au Nord, suit une dé-
rend la fusion très-difficile. Dans les veines septen-
débris arrondis de roche calcaire. On donne le nom de chalinières aux exploitations ouvertes sur ces veines, et le minerai qu'on en tire est connu sous
quelques grains de minerai, etceux -ci sont souvent empâtés dans un calcaire qui diffère de celui de la roche encaissante et est sans contredit de formation beaucoup plus récente. Telle est la disposition du bassin dans la partie
- .du plateau située au Sud du fond de Bevaux.
comprend, comme on voit, deux systèmes de veines, lesquels sont orientés suivant les direc-
tions Est 300 Nord, Ouest 300 Sud et Nord 5° Ouest,
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DE L'OUEST DE LA MOSELLE.
Sud 5° Est, et qui se relient à un vaste espace couvert-d'entonnoirs très-profonds disposés sans au-cune régularité. Ces veines et ces entonnoirs sont presque partout mis à jour dans toute leur étendue; de telle façon que l'on peut considérer cette partie des minières comme à peu près épuisée. Si nous l'abandonnons pour passer sur le plateau situé au Nord du fond de Bevaux , et que nous nous transportions dans les coupes réglées du bois de Ville-Ho udlemont , près de leur limite avec le quart en réserve de la même commune,
- .nous renconirons quatre grandes veines qui travct sent ces .cou pes da ns tou ic leur largeur et pénètrent (taus les bois de, Gorcy, de Saint-Pierreont et de. la
- .-Danie. Elles affectent la même di-
gue de toutes. Elle est coupée dans le bois de Saint-
pression située dans les bois de Gorcy et vient abou-
tir au sommet de la petite vallée connue sous le nom de fond de Laun elle. On a exploité dans cette
localité du minerai en grains qui atteignait jus-
qu'au niveau des marnes:Supérieures .du lias. Les quatre veines dont il vient d'être question forment, avec, leurs appendices, le groupe principal des minières situées sur le plateau qui renferme les bois de Ville-Houdlernont et de Gorcy.En dehors de ce groupe à peu près épuisé, on ne trouve que quelques veines très-étroites et très-accidentées ou quelques dépôts superficiels mis à jour par les recherches qui ont été exécutées, dans ces derniers temps, sous la direction de l'administration.Bien
qu'ils n'aient qu'une importance secondaire, ils contiennent cependant la majeure partie des exploitations actuelles et constituent les ressources sur lesquelles on doit le plus compter pour l'avenir; c'est assez dire que l'épuisement complet des minières de Saint-Pancré n'est pas éloigné. Le mi-
nerai que fournissent les bois de Gorcy et de VilleHondlemont consiste en rognons rarement volumineux et en grains, du reste, d'assez bonne qualité; on n'y trouve point .de silex, mais seulement quelves blocs de grès oereux difficiles à foriei,