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MINES ET MINIÈRES 490 Vezin, nous ont paru, au contraire, offrir des ressources encore considérables. On ne risque pas de faire une évaluation trop élevée en portant la totalité de ces ressources à 2.000.000 de tonnes de minerai , et par suite la richesse de toutes les minières de fer fort connues, des arrondissements de Briey et de Thionville, à 8.000.000 dè tonnes. Si les 25 fourneaux au bois que renferment ces arrondissements étaient en activité et produisaient de la fonte pour fer fort, ils consommeraient en moyenne chacun 3.000 tonnes de minerai par an, sur lesquelles il y aurait environ 1/ to d'hydroxyde oolithique, soit 3oo tonnes par fourneau.
La consommation annuelle du groupe d'usines
dont il s'agitserai t en conséquence de (37 .5oo tonnes
de minerai de fer fort et amènerait l'épuisement des gîtes connus au bout d'une période dci 20 ans.
Il est vrai de dire que l'hypothèse dans laquelle on s'est placé, et qui consiste à supposer que tous les fourneaux sont en activité et ne produisent que
de la fonte pour fer fort , ne se réalisera jamais. On remarque , au contraire, que la fabrication de la fonte pour fer métis, dans laquelle il entre une proportion plus considérable d'hydroxyde oolithique, se développe d'une manière continue d'année en année, la première restant à peu près stationnaire; ce qui tend à prolonger l'existence des minières de fer fort du département. Mais, d'un autre côté, il faut considérer que l'excellent minerai qu'elles produisent est fort recherché par
les usines des départements voisins de la Meuse et des Ardennes, lesquelles paraissent en avoir besoin pour le mélanger aux minerais plus pauvres
de ces contrées. On doit aussi tenir compte des besoins accidentels que peuvent avoir les four-
DE L'OUEST DE LA MOSELLE.
491 ileauX au coke pour certaines fabrications spéciales,
et considérer en définitive le terme de 120 années, qui a été assigné pour l'épuisement des ;gîtes con,-
nus, comme s'approchant beaucoup de la vérité. Ce terme n'est pas assez éloigné pour que l'on ne soit pas tenté de rechercher ce que des découvertes
ultérieures pourraient ajouter aux richesses dont je viens de faire l'inventaire. Sans vouloir traiter ici cette qiestion qui , on le comprend bien , ne peut être résolue d'une manière précise , je ferai observer que les gîtes importants, tels que ceux d'Aurnetz, de Butte et de Saint-Pancré, se décèlent par trop d'indices extérieurs pour que, s'il en existait de pareils dans la contrée dont il s'agit, ils n'aient pas déjà été signalés; de telle façon que le bon aménagement des ressources connes est encore le meilleur moyen de prolonger l'existence des usines qu'elles alimentent.
3° Minerais en grains associés à des sables d' alluvion déposés au pied du plateau juras.
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sique.
Les gîtes par la description desquels je terminerai ce travail n'ont pas l'importance des précédents et ne méritent pas au même titre de fixer notre attention. Je n'en parlerai même que pour mémoire, attendu qu'ils ont été l'objet, de la part de M. l'ingénieur en chef Leyallois, d'une description spéciale qui se trouve dans ce volume, p. 241 (i). Je me bornerai donc à rappeler que (1) Notice sur la minière de fer de Florange (Moselle) et sur ses relations avec le grès super-liasique marlysandstone des Anglais).
Généralités,