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ASSOCIATION DE L'ARGENT
par nos précédents essais , nous a Lit penser qu'une
portion de l'argent avait dû nous échapper ; et en effet, un examen attem if du dôme de la cornue et de la partie supérieure du col nous y a fait découvrir des globules d'argent métallique , qui avaient aussi éprouvé une sublimation; mais qui, au lieu
de se rendre jusqu'à l'allonge en verre, ont été arrêtés au contact de la surface incandescente des
parois de la cornue. La sublimation de l'argent est donc encore plus évidente, et les vapeurs argentifères Se partagent en deux portions , l'une qui est entraînée avec les autres vapeurs métalliques et les gaz , l'autre qui vient s'incruster sous forme de granules sphéroïdaux dans les parois des
Expérie.nce
confirmative.
appareils, et cette dernière portion parait être de beaucoup la plus considérable. Pour vérifier qu'il en est ainsi toutes les fois que de la blende grillée se trouve exposée à une haute température, nous avons pris 3o grammes de blende grillée à une douce chaleur, et dont la
teneur était de o,00085. sous l'avons calcinée dans une cornue aussi fortement que possible , et bien que cette calcination ne lui ait fait éprouver qu'une diminution de poids très-faible, de moins
d'un 'gramme, la teneur en argent de la matière
a été diminuée de près de moitié et réduite à 0,00045.
Ici encore il a été flicile de reconnaître qu'une partie de l'argent sublimé était venue s'incruster sur la partie supérieure de la cornue : toutefois, nous devons faire observer que les globules d'argent étant d'un très-petit volume, et qu'étant enchâssés au milieu de la pellicule superficielle de la cornue , pellicule qui est elle-même légèrement fiittée, deviennent difficiles à d:sccrryer,, et pour
AUX MINÉRAUx MÉTALLIQUES.2.) les reconnaître sans hésitation , il faut les faire mi-
roiter au soleil ou à une lumière vive; car ils -pourraient rester inaperçus , si l'on se bornait à. Un examen superficiel, surtout dans un apparee'iment peu éclairé.
Ces faits nous paraissent importants à divers
BemaTqaes Eur de
.égards; d'abord ils montrent que l'argent est beau- ilaarg,,,,Ilndité coup phisvolatil qu'on ne le croit en général ; ainsi, serait-on attendu à voir des substances qui ne
contiennent certainement pas l'argent à l'état de chlorure, mais à l'état de sulfure on de Métal, perdre
dans un grillage la moitié et même les trois quarts de cet argent. La sublimation est probablernent favorisée par les vapeurs qui se dégagent de la masse ; mais dans diverses expériences où, par Une nouvelle calcination , nous avons faieperdre à des blendes déjà grillées près de la moitié de leur gent, la quantité de vapeur ii s'est forrnée dans cette seconde calcination a été relativement peu considérable, et ne paraît pas avoil surpassé un vingtième ou peut-être rnâme un trentième de la niasse totale. Ainsi , dans la dernière expérience sur 0e,0255 d'argent contenus dans 3o granimes de blende grillée., 0g,0 120 ont été sublimés, et la quantité de' vapeur qui a pu se former a été assez petite , puisque la diminution de poids de la niasse a été inférieure à un gramnie (1). La calci(1) Dans le grillage de la blende la quantité de vapeurs qui se produit ne peut être représentée par là diminution
de poids qu7énronve la masse , car à Mesuré Mie le soufre Se d.égâge, ii Pelat d'acide sulfureux , ifeS't remplacé par de teikygène dont lé fieida atomique esÈ deux fuis plus
faible. Il est facile de voir que la quantité d'acide sulfureux formée égale environ quatre fois la dimintitiOn de