Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 14]

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ASMJCIATICN DE L'ARGENT

bee du (Mine et du col une multitude de granules 'd'argent qui s'y étaient fixés; cependant la masse était etitrëe eh fusion , circOnstatice tpli semble être mnius favorable à la 'volatilisation de l'argent.

Le phénomène d'incrustation que présente le métal est donc indépendant de la nature des minerais , bien que ceux-ci éprouvent par la calcination des pertes d'argent plus ou moins considé La rnsion dd la blende grillée

La sublimation de l'argent étant, comme le

lewith,. montrent les expériences ci-dessus, très-faciles

ge et d" Ouï noir da ris certaines circonstances, on pourrait craindre easlonne

une perte.notable que la fusion de la blende grillée avec de la litharge d'argent. et du flux noir n'occasionnât une nouvelle perte

d'argent, indépendamment de celle inhérente au grillage. En effet, dans cette fonte, une portion plus ou moins considérable dur zinc est volatilisée

et peut-ètre ce métal entraînerait-il de l'argent avec lui. Toutefois, nous pensons que cela ne doit pas avoir lieu d'une manière notable; car si l'on cherche à déterminer la teneur de la blende en la

grillant à une très-douce température, et la fondant ensuite avec un flux reductif, on obtient à peu près le même résultat que si l'en fond directement la blende avec de la iitharge- et un flux oxydant , cas auquel on évite la volatilisation du zinc. On conçoit d'ailleurs qu'en présence de la litharge, cette perte ne peut pas être considérable; car, en même temps que le zinc se volatilise, 'l'oxyde de plomb se réduit et retient l'argent par son affinité. Mais eu serait-il autrement , si on soumettait à

la distillation de la blende grillée mélangée de charbon et non accompagnée de lithargc? C'est ce que nous avOirs voulu vérifier au moyen de l'ex-

périence suivante

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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4o grammes de blende grillée, ayant une te- Perte uni a Heu neur de o,00to ont été chauffés dans une cornue tort le Ii biende avec du charbon pulvérisé; on a obtenu 12 g,ram-gralée avec du charbon.

mes de zinc que l'on a oxydés pal de I acide azo tique , puis , fondu avec de la litharge et du flux noir, le culot de plomb qui en -est résulté n'a laissé

à la coupellation qu'un bouton impondérable ainsi , le zinc qui passe à la distillation n'entraîne

avec lui que des traces d'argent. Cependant il y a encore ici une perte par sublimation ; mais; .de même que dans les précédentes expériences, l'argent est venu se fixersous forme de globules sur la paroi interne dela cornue. Le résidu de la distillation pesait 25 grammes après qu'on l'eût grillé pour en séparer le charbon , et, d'après l'essai que nous en avons fait, ces 250grammes contenaient og,o3o7 d'argent au lieu de 0g,0400 qu'ils auraient dû renfermer ; la perte a donc été d'environ un quart. Dans cette dernière expérience, la blende grillée a été soumise à une hante température , sans qu'il y eût du plomb pour retenir l'argent : ce dernier métal a donc dû se volatiliser en partie, de même que cela a lieu quand an calcine fortement de la blende grillée sans addition de charbon. Mais ce qui est digne de remarque, c'est que la vapeur de zinc qui s'est formée dans l'expérience ne semble pas avoir facilité la sublimation de l'argent; car cette sublimation n'a pas été phis forte que clans les expériences où l'en a exposé à une haute tem7 pérattire de la blende grillée modérément et non mélangée de Charbon.