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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
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ASSOCIATION DE L'ARGENT
loppé d'une plus grande masse de litharge. Quoi qu'il en soit, nous pensons que l'on doit admettre en général, dans des essais de cette sorte, que
- p. de nitre peut oxyder 5 p de plomb.
Ce rapport est d'ailleurs susceptible de varier suivant les conditions dans lesquelles s'opère la fonte, suivant la manière dont la chaleur est graduée. Si la substance s'oxyde avec un peu de diffi-
culté ou de lenteur, si le nitre se décompose en moins de temps qu'il n'en faut pour produire cette oxydation, il est clair qu'une portion de l'oxygène du nitre ne réagira pas sur le sulfure on l'arséniure ; alors l'action réductrice de ceux-ci s'exercera d'une manière pins efficace sur la litharge et amènera à l'état métallique une plus grande quan-
tité de plomb. Engénéral il convient de ménager la chaleur lesquelles on doit effectuer les fon. dans la première période de l'opération avec d'autes. tant plus de précaution que la proportion de nitre ajouté est plus considérable ; autrement on serait Conditions dans
exposé à perdre une portion de la matière qui sortirait du creuset. D'ailleurs il convient d'ajouter aussi une quantité de litharge suffisante pour oxy-
der aussi complétement que possible le sulfure métallique et suppléer à l'insuffisance du nitre, car on sait que les portions de sulfure non oxydées retiennent une partie de l'argent qu'elles renfermaient. Pouvoir rédueAfin de fournir des renseignements utiles aux eeur des princi paux sulfures et personnes qui auraient à faire des essais pour arsulfarsêniurs,es gent sur des substances métallique
minérales du même genre, nous allons indiquer les quantités de litharge qui,
dans nos essais, ont été réduites par ; gramme des principales substances que nous avons soumises à des expériences préliminaires en vue de
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connaitre leur pouvoir réducteur. Les blendes que
nous avons essayées et qui n'étaient pas mélangées de gangue pierreuse en quantité notable, ont produit généralement par réduction de la litharge de 7 à 9 parties de plomb, les pyrites de fer 9 à
- 3 p., les cuivres pyriteux et panachés de 8 à ; o,
un échantillon de cuivre sulfarsénié 6,6 , un échantillon d'antimoine natif 2,80 , des sulfures d'antimoine de 8 à 9 , des sulfarséniures de fer ( mis-
pickels ou pyrites arsenicales) de 6 à 9, des arséniures et sulfarséniures de cobalt et de nickel 5 à 7, des cuivres gris de 6 à b, un échantillon de pechblende o,3o, une cadmie de haut-fourneau o,80. Les différences dans les quantités de plomb pro-Différences dans duites par ; gramme du même sulfure ou aisé-Ied,sictpeours'oi,fe",1: niure métallique peuvent tenir à de petites varia- vers échantiilons
lions dans la composition chimique du minéral , dèe: métne esaux circonstances dans lesquelles a eu lieu la fonte P et au mélange de la gangue; mais celle-ci était généralement en petite quantité dans les matières que nous essayions. On voit que généralement le pouvoir réducteur des arséniures, sulfarséniures et sulfantimoniures est moindre que celui des sulfures; c'est en effet ce qui doit être, eu égard aux différences des poids atomiques de ces corps.
Cependant, d'après le mode d'expérimentation
que nous avons adopté, on comprend qu'il eût été difficile de traiter par la fonte au nitre beaucoup plus de ; o grammes de matière, car nous au-
rions été exposés, suivant que la proportion du flux oxydant eût été trop forte ou trop faible, ou bien à ne pas avoir de litharge réduite, ou bien à obtenir des culots de plomb d'un poids supérieur à 30 grammes, et alors nous serions sortis des