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ASSOCIATION ui
L ARGENT
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dans l'expérience n° 2 sur la galène riche de Sala,
AUX MIN1:RAUX MÉTALLIQUES.
au lieu d'obtenir 1g,73 de plomb, on n'en a obtenu que 1g50; par conséquent il est resté dans la scorie presque la huitième partie du plomb.
quelles nous avons expérimenté. La plupart de ces
La différence dans les résultats que l'on obtient, résoat, iatirs suivant que l'on opère sur de la galène ou sur de à la Pieu° et à la pyrite de fer paraît tenir à ce que dans la fonte la pyrite. des galènes , le plomb faisant partie du minerai ne passe presque jamais tout entier dans le culot; Remarques sur la différence des
tandis que si on opère sur de la pyrite, elle cède la presque totalité de son argent, à cette seule condition qu'après la fonte, il ne reste pas de fer à l'état de sulfure ni d'oxysulfure. Il est vraisemblable que les sulfures de manganèse, de zinc, de cuivre, etc., se comporteraient à cet égard comme le sulfure de fer, et s'il en était ainsi, la galène dont on peut connaître approximativement la teneur en argent par une simple coupellation , serait parmi les principaux sulfures métalliques, celui qui fournirait les résultats les moins exacts, si on devait lui faire subir une fonte préalable. Quoi qu'il en soit, il est démontré dans tous les cas que la fonte avec nitre n'est pas plus défa-
vorable que la fonte sans nitre, précédée d'un grillage. De plus, quant aux galènes et aux pyrites pauvres, les faibles traces d'argent qu'elles renferment sont toujours perceptibles, ce qui était pour nous le fait le plus important à constater.
Maintenant que nos idées sont fixées sur les limites des pertes que l'on peut éprouver dans la coupellation, dans le grillage et dans les fontes, connaissant la marche qu'il faut suivre pour obtenir la plus grande quantité d'argent, nous allons exposer les résultats de nos essais et donner une
description minéralogique des matières sur les-
échantillons, notamment ceux provenant de la SCède, de la Norvvège, des Pyrénées et de la Bré-
tagne ont été recueillis par l'un de nous sur les lieux mêmes, de sorte qu'il ne peut y avoir d'incertitude sur leur gisement : il en est quelquesuns qui proviennent de la collection de l'École na-
tionale des mines de Paris et que nous devons à l'obligeance de M. Dufrénoy, inspecteur général des mines ; M. Cordier, professeur au Muséum d'histoire naturelle, a bien voulu aussi nous fournir des matériaux pour notre travail : enfin plusieurs échantillons ont été extraits de la collection de minéralogie de la faculté des sciences de Rennes.