Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 44]

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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

n'en renferment que des traces, et les autres en contiennent moins. d'un derni,millième. Ce sont

gnements communiqués à l'un de nous par l'habile directeur, M. B6bert , la galène même qui se trouve dans les filons de Kongsberg est d'une extrême pauvreté en argent. Ces faits sont d'autant plus remarquables qu'en Suède, où il n'y a pas de mine d'argent natif, les sulfures métalliques sont généralement plus riches; ainsi, nous voyons à Falun (n" 21 du 2e tableau) une blende qui renferme deux millièmes d'argent. D'ailleurs, les sulfures provenant des mines d'iireskuttan, situées dans le Jemtland, c'est-à-dire dans une partie

donc des matières trop_ pa 4yr:es pour qu'il soit avan-

tageux de les traiter pour argeut,.. a moins qu'elles ne soient mélangées de galène comme cela a lieu pour. certains minerais de Falun, en Suède, ,et quelques,gites de l'Al l emagne,,Lateneur. des, pyrit tes cuivreuses est. habituellement in fériettre à celk de la, galène,quelquefois cependant le sulfuré de cuivre forme ,avec le sulfuré d'argent un Composé b.eau,cattp,plus,,riche que la galène; tel est le cas

des terres noires del, mine nlyelgoat, et d'ailleurs la strorneyérine est un sulfure double de cuivrAet,d'argent qui renferrite 52 p. ion de ce dernier l'Étal, Les,enivres'gris sont , comme on le sait depuis longtemps, des minerais généralement riches en arget; l'un de ceux que nous 'avons essayés n'en renferme que des traces; un antre en contient plus de 12, millièmes ajoutons que le. cuivre gris de Wallach, analysé par M. Rose, en renferme plus de 15 ,,A,yaut de ternnner ce qui concerne les sulfures Remarques sur les teneurs relamétalliques, nous ferons.une observation qui n'est tives des sulfures métalliques en pentêtre pas sans importance, c'est que sur onze Norwège et en ess4s_dsulftees (pyrites de fer, de cuivre et Suéde. blendes) qui proviennent de la N-orVvège , il en est nenfei. ont,fonrni des boutons dé retour impondérables et les,detix autres.écbantilions ont une ÉtliVre gris

teueu4. de 9,8:3 et 1,00 dix-millième.

sulfures qui sont, comme Cependantprmiee$ on le voit+ ime;eerêt,ile pauvreté , il en est (ceux de Kongs,. ber.g.et Qr6ssli), qui proviennent de la région de IÇ..ongsberg, S'il:remarquable. paria richesse de ses Otes.4'aygent3na!4efeLsp1fiee; frapresies

de la Suède qui se rattache à la région monta-

gneuse de la Yorwège, ces sulfures sont aussi extrêmement, pauvres ; car ils n'ont fourni que des boutons dé retour impondérables. A la suite des sulfures métalliques, nous avons inscrit dans le premier tableau un tellurure d'argent de Sibérie qui, d'après l'analyse que bous en avons faite, paraît être une espèce nouvelle et avoir pour formule T'Ag ou TAg H- T'Ag. Sur vingt et un échantillons d'oxydules et de peroxydes de fer anhydres ou hydratés que nous avons essayés, trois seulement n'ont pas fourni

Oxydes de fer.

d'argent; dix ont donné des boutons impondérables, quoique les quantités de matière employée

fussent assez considérables. L'oxyde de fer le plus riche est celui de Bérézow, , qui est évidemment épigénique , et provient de la transformation d'une pyrite de fer cubique ( il contient 1,8 dix-

millièmes d'argent aurifère); on voit en .général que les oxydes de fer sont des substances

très-pauvres. Il en est de même des oxydes d'étain, du moins de ceux que nous avons essayés, et qui provenaient de. la Bretagne. Sur sept essais, un seul a été né-

Oxydes d'étain.