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MINES DE CUIVRE
DU LAC SUPÉRIEUR.
Harbor, et en a extrait une quantité considérable de cuivre natif. Des recherches ont été faites à Scos-Point , mais elles ne sont pas suffisantes pour
dans les endroits où il y avait le plus grand nombre d'alternances du trapp avec le grès; car, dès 1844, je n'avais pas compté moins de six alternances de ces deux roches près de Copper-Falls ; mes recherches ultérieures ont confirme cette observation.
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qu'on ait pu donner l'autorisation d'y établir des mines et des fonderies.
On ne sait pas quelle est la profondeur à laquelle les filons de cuivre natif du lac supérieur contiennent ce métal, mais quand ils traversent le grès ils éprouvent un changement, et l'expérience a
montré que le cuivre diminue : c'est ce qui a été reconnu, par exemple, à la mine de CopperFalls , où le filon traverse une couche de grès de 72', dans laquelle il est formée de chaux carbonatée, le cuivre ayant presque entièrement disparu. On avait espéré que le filon s'enrichirait ensuite dans le trapp rencontré au-dessous du grès ; mais on a trouvé qu'elle se divisait en filons très- minces, qui n'avaient plus aucune importance industrielle. On peut estimer que la plus grande étendue en longueur des filons métalliques dans le trapp. amygdaloïde est environ de 1 o.00d ; cependant il. est possible qu'il y en ait encore d'une plus grande longueur. Le caractère géologique est le seul guide dans lequel on puisse avoir confiance pour arriver à la découverte des filons métalliques au lac supérieur; les lits des rivières, les dépressions du sol , corres-
pondent à la direction habituelle des filons et facilitent leur découverte : on doit les rechercher, en s'aidant de la boussole , près de la ligne de contact
du trapp avec le grès; car les amygdaloïdes se
sont formées à la rencontre des deux roches. Dans ma première visite au lac, j'ai remarqué que les mines de cuivre productives se trouvaient
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D'après ce qui préCède; on peut penser qu'a File Royale les filons de cuivre ,sont près du contact du" trapp et aiy, .rès; les. mass<es de cuivre natif trouvées éparses' sur les tords du lac de Siskawi t , et les observations faites à Datholite, confirment d'ailleurs cette opinion.
Dans le trappen.91.ctv,et 'colup4aire, il est peu probable già oie des filons exploitables tous les filons y sont minces, et ces 'filons renferment seulement de petites lamelles de cuivre.
Sur la rivière de l'Ontonagon , il y a quel-
ques fillons de cuivre qui sont explorées en
ce moment , et il est probable qu'ils pourront être exploités avec avantage.